MURENA
Le Banquet
Cette nuit-là, chez Trimalchion, la fête bat son plein. Les romains essayent d’oublier l’incendie qui a ravagé une partie de la ville. Néron en personne, est venu à cette fête, en compagnie de Ruffalo, centurion de la garde prétorienne. Lucius Murena décide de rencontrer Néron et de lui parler. Il veut lui dire la vérité au sujet de l’incendie et des chrétiens. Mais deux hommes cherchent aussi à mettre la main sur Murena pour pouvoir le tuer…
Par berthold, le 7 novembre 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782505066644
Notre avis sur MURENA #10 – Le Banquet
Cela fait quatre ans que Philippe Delaby nous a quitté, quatre ans qu’est sorti le dernier Murena.
Mais Jean Dufaux, malgré la douleur de la perte de son ami, a décidé de mener la série à son terme, avec un nouveau dessinateur, Théo Caneshi, que Delaby estimait beaucoup.
Il a fallu du temps pour qu’il adapte son style, travaille les personnages créés par Delaby et se sente à la hauteur de la tâche.
Le dessinateur n’a pas fait un copié-collé, au contraire. Nous voyons qu’il a su imposer son style, tout en conservant une certaine homogénéité avec celui de Delaby. Il nous offre de magnifiques planches, mises en beauté aussi par les fantastiques couleurs de Lorenzo Pieri. Il donne du rythme à ce "thriller" antique qui nous captive du début à la fin. D’ailleurs, pour bien apprécier le travail de ce dessinateur italien, cette première édition est accompagnée d’un cahier graphique où nous pouvons nous délecter de son talent.
Quand à l’intrigue de ce dixième chapitre, elle démarre un nouveau cycle en nous lançant sur de nouveaux complots dont Néron est la cible et où Lucius Murena est encore le dindon de la farce. Il est utilisé contre son gré, pour piéger Néron, alors qu’il a réussi à regagner sa confiance.
Il nous tarde de vite lire la suite, du coup.
Ce dixième chapitre de la série est un très bon récit, un nouveau départ pour un cycle qui semble très prometteur. Théo Caneshi prend le relais de Philippe Delaby avec brio, tout en respectant le travail accompli par celui qui nous avait époustouflé jusque là.
Par BERTHOLD, le 7 novembre 2017
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