MUSIQUE DE MARIE (LA)
Tome 1

Kaï et Phiphy s’entendent à merveille et partagent leurs jeux depuis longtemps dans un monde calme et paisible. Pourtant, dans cet univers harmonieux, un étrange phénomène attriste la jolie Phiphy. Une automate du nom de Marie a envoûté celui qu’elle aime, Kaï, pour qui elle se transformerai en oiseau s’il le lui demandai.. D’ailleurs, n’est-ce pas ce qu’elle pourrait tenter ?
Un oiseau ! Un oiseau qui volerai vers Marie, la déesse, le plus haut possible dans le ciel, là où plonge souvent le regard de Kaï.
Remplie d’espoir, le jour de ses 18 ans, elle ira encore plus loin.. Beaucoup plus loin. !

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MUSIQUE DE MARIE (LA) #1 – Tome 1

« La musique de Marie » est un très joli conte prévu en deux tomes. L’univers de Furuya, enchanteur et fabuliste donne envie de plonger dans le rêve et c’est sans difficulté qu’on y pénètre.
Pourvu qu’on aime les automates, ce récit fantastique est idéal. Le thème de l’automate ou la marionnette, avec ses transformations possibles et ses pouvoirs, est assez privilégié dans le milieu artistique. Dans le domaine de la bd européenne, des auteurs tels que Téhy, F. Lebeault, Béatrice Tillier ont été largement inspirés avec « Fée et Tendre Automates » (Vents d’ouest) ou « Horologiom » (Delcourt) notamment. La littérature, précurseur du genre a tout naturellement donné naissance à Pinocchio et le grand Tezuka illustre encore cet imaginaire avec « Métropolis ».
Tous ont cette ambition de vouloir raconter un monde utopique où ne règnent que l’harmonie et la paix mais souvent la réalité n’étant pas capable de rejoindre le rêve, les histoires s’arrêtent là car l’automate est créé par l’homme et ses petites mains ne sont pas toujours candides. Les fins sont donc souvent dramatiques mais n’anticipons pas avec le récit de Furuya qui s’arrête en plein suspens.
Ce premier tome est captivant, donne envie de rêver, donne envie de savoir la fin de l’histoire et de comprendre les différentes clés musicales qui régissent ce petit monde.
Comme on peut l’imaginer, une rencontre « virtuelle » se fait entre l’être mécanique et l’être humain et l’attirance du jeune héros pour la déesse artificielle est poussée à son paroxysme puisqu’il en arrive à éprouver un réel désir charnel qui le conduit même à la jouissance.Furuya bouscule un peu les codes du conte qui sont ainsi remis à jour.
Le dessin réaliste d’inspiration très « Miyazaki » et « Matsumoto » (Number five) est un vrai plaisir de l’œil. Cet album est très agréable à lire et plaira beaucoup à tous les rêveurs ou farfelus en tous genres.
Jolie découverte dont il faudra attendre la conclusion dans le tome 2.

Par MARIE, le 1 décembre 2004

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