MUTAFUKAZ
Mutafukaz
Angelino est comme ses voisins de la zone, il glande, passe son temps devant sa télé à mater des match de catch, à bouffer des pizza, à nourrir la horde de cafards qui ont envahis l’appart qu’il partage avec son pote Vinz, et quand l’ocacs’ se présente, vainement essayer de se trouver un job qu’il tiendra plus de deux jours !
Seulement voilà, le dernier, un boulot de livreur de pizza, s’est terminé la tête la première sur la pare-choc d’une bagnole, laissant Angelino avec un sacré mal de casque. Depuis, c’est étrange il croit voir des lumières dans le ciel et certaines ombres prennent de droles de formes…
Et ces hommes qui veulent le tuer sont ils aussi des hallucinations ?
La nuit est longue…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2952450943
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Notre avis sur MUTAFUKAZ #1 – Mutafukaz
Mutafukaz est une BD qui mèle l’étrange à l’action la plus galopante, c’est à la fois très frais, très enlevé et bourré de rythme, un excellent mélange qui m’a pris le souffle dès le début tellement certains plans sont vraiment très dynamiques.
L’ambiance racaille des cités chaudes, matchs de catch exubérants à la télé, cafards qui galopent sur les murs et petits bonhommes avec des têtes bizarres donne un résultat vraiment convainquant, plein de surprise, d’autant que les héros sont quand même un petit bonhomme tout en noir avec des yeux énormes, un autre qui a pour tête un crane enflammé, et un troisième qui n’est ni plus ni moins qu’une chauve souris avec un appareil dentaire ! Gulp !
On a presque l’impression de retrouver les ambiances déjantées à la Tank Girl (bon ok j’exagère un chouillas avec mes comparaisons, mais qu’importe, c’est l’esprit…), matinées de dialogues pseudo métaphysique, de X-Files avec un je ne sais quoi qui me fait penser à Akira, mais là encore hein, c’est des impressions !
Ceci dit, c’est une très agréable surprise qui devrait rapidement se trouver un lectorat ! Le scénario est vraiment très bien foutu, altérnant avec des fausses pages de pub, des moments de calme, des courses poursuites, le tout servi par un dessin très fin qui balance entre dessin "cartoon" et plus réaliste.
Je viens de découvrir un auteur que je ne connaissais pas et j’ai hate de dévorer d’autres planches de lui !
Bravo, mister Run !
Par FredGri, le 12 août 2006