MY LADY VAMPIRE
Deviens ma proie

En 1825, Aloïs, bâtard du Marquis de Tullencourt, est accosté par le ténébreux Faust, assassin et vampire de son état. Après avoir été mordu jusqu’au sang, le jeune homme découvre qu’il est mort et devenu un vampire. De fait, son tortionnaire lui propose d’œuvrer pour lui durant le demi siècle à venir. Au bout d’une trentaine d’années, alors qu’il s’est acquitté normalement de ses missions, Aloïs se voit pris dans un traquenard tendu par la meute dont dépend Faust. In extremis, il sauve sa peau pour échouer gravement blessé en Cambridge, au manoir du Comte Shelley dans lequel vit Loreleï, jeune aveugle après l’accident mortel de sa mère. Ne sera-t-elle pas la prochaine victime du vampire ou, au contraire, va-t-elle être celle qui va influer sur la destinée du fuyard ?

 

Par phibes, le 2 août 2011

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Notre avis sur MY LADY VAMPIRE #1 – Deviens ma proie

Après le 1er tome de Galope comme le vent, My lady vampire vient en ce mois de juin gonfler les rangs désormais bien pourvus de la collection Strawberry. Assurément, Audrey Alwett qui agit ici en tant que directrice et également scénariste, détient les rênes de la réussite dans une thématique on ne peut plus variée (haute couture, danse, animaux, princesse…).

Cette fois-ci, comme l’indique le titre de cette nouvelle série, ce sont les suceurs de sang qui sont à l’honneur, au gré d’une aventure un peu plus adulte, aux ambiances historiques anglaises. Force est de constater que la lecture de ce premier épisode est des plus agréables, bien rythmé, même s’il ne bouleverse pas le genre. On y trouve quelques bonnes trouvailles liées aux vampires et à leur mode opératoire.

L’intérêt de cette histoire vient surtout d’une sorte de contre-emploi que la scénariste use adroitement dans la psychologie de certains de ses personnages (en particulier la jeune Loreleï). De même, certaines scènes s’écartent des ambiances ouatées, type fleur bleue liées à la collection Strawberry, en tombant dans une violence assez surprenante et dans une causticité bien accrocheuse qui donne réellement un certain mordant.

Graphiquement, le dessin possède un très bon potentiel. Appuyé par une colorisation très réussie, le trait de Silvestro Nicolaci est gracieux, assuré, plein de détails et anime un univers historique homogène qui colle aux intentions scénaristiques et plaisant à parcourir. Si les décors, dans leurs proportions, sont un tant soit peu « cartoonesques », il n’en demeure pas moins que la qualité picturale est au rendez-vous et se veut indéniable grâce à des personnages au charisme et au physique envoutants.

Une bonne entrée en matière d’une aventure au mordant assuré que filles et pourquoi pas garçons grignoteront bien volontiers.

 

Par Phibes, le 2 août 2011

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