MY LADY VAMPIRE
Sonnez l'hallali

Les noces de Loreleï et d’Aloïs ne se sont pas déroulées comme prévues et ont abouti à la destruction du manoir familial. Afin d’échapper au feu dévastateur provoqué par les convives survivants, les deux groupes rivaux de vampires se sont réfugiés dans les profondeurs de l’ancienne bâtisse. Là, en ces lieux plongés dans l’obscurité la plus totale, Faust, Aloïs, Loreleï et sa belle-mère s’interrogent sur leur situation précaire et sur la façon de vaincre les trois vampires qui les traquent. Ils en arrivent à adopter une méthode qui consiste à séparer leurs poursuivants pour les mettre hors d’état de nuire. Mais pour cela, Faust va devoir prélever un peu d’énergie sur Loreleï, la seule humaine du groupe et agir sur l’esprit du chasseur, Lord Sleepheart, qui accompagne leurs adversaires. En agissant ainsi, Loreleï va découvrir les véritables aspirations de Faust. Auront-ils l’occasion de se sortir de leur mauvais pas ? Car l’hallali semble pour bientôt.

Par phibes, le 8 mars 2015

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Notre avis sur MY LADY VAMPIRE #3 – Sonnez l’hallali

Pour un dernier tour de roue, nous retrouvons la jeune Loreleï et ses compagnons assoiffés de sang qui précédemment, pour se protéger de la vindicte populaire et du feu dévastateur bouté par cette dernière, ont été obligés de refluer dans les tréfonds du manoir des Schelley. En effet, par ce troisième opus, Audrey Alwett apporte la dernière touche aux pérégrinations de sa Lady et ce, dans un enchainement de péripéties particulièrement vampiriques.

Force est de constater que ce tome nous amène à suivre une traque souterraine qui ne manque pas de rebondissements. Bénéficiant de l’appui de Rutile, autre scénariste participant à la collection Blacberry et auteure de Rhapsody, elle nous offre l’occasion d’appréhender une fin de périple bien haletante, amplifiée par le face-à-face entre les deux hordes de vampires qui semblent immortels et par la mise en valeur du sinistre Faust et de ses aspirations secrètes vis-à-vis d’Aloïs.

Le plaisir de lecture est présent grâce à ce côté rafraîchissant que développent les deux coscénaristes et cette façon habile de mixer fantastique, humour, amour et drame, et grâce également à la gestion des personnages, de premier ou second rôle. Tandis que Faust, de par son ainesse, donne le rythme et les orientations, Loreleï nous émeut gentiment de par son handicap et sa soumission obligée. Aloïs, de son côté, mène la barque et parvient à se jouer habilement des situations dans lesquelles il est plongé irrémédiablement.

Silvestro Nicolaci nous assure une fois encore d’un graphisme qui, au fil des tomes, a pris de la consistance. Ce troisième tome permet donc de retrouver son trait qui bénéficie d’une angulosité assez sympathique et d’une finesse d’exécution bien charmeuse, surtout dans les tenues vestimentaires qui traduisent une certaine recherche.

Une bonne fin d’histoire de vampires qui, de par son côté intimiste et fleur bleue, devrait ravir les adeptes de la collection Blackberry.

Par Phibes, le 8 mars 2015

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