MYRKOS
L'ornemaniste
Myrkos a un sacré coup de crayon, nul doute possible la dessus, le seul problème, c’est qu’il a un sérieux penchant pour les formes, et les dessins de femmes (NDR : sans mauvais jeu de mots … ^_^). C’est d’autant plus malheureux qu’il est l’élève ornemaniste le plus doué de son école, seulement voilà, il fait preuve d’un fort tempérament, et cherche à remettre en question les règles officielles de L’Art sacré.
Le responsable de la Scola a donc juré sa perte, mais Myrkos s’en moque, car une seule chose l’intéresse, reproduire la réalité sur le papier… Il l’ignore encore, mais il recherche le secret de la perspective.
Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205055232
Notre avis sur MYRKOS #1 – L’ornemaniste
L’ouverture de cet album pourrait susciter des a priori, à la vue du dessin un peu classique diront nous, mais ce qui attire tout d’abord le regard, c’est la préface de Léo, à qui nous devons l’univers d’Aldébaran. Mais que vient faire Léo dans une bande dessinée qui ne semble avoir aucun rapport, que ce soit par le dessin ou par l’histoire, avec ses séries, me direz-vous ?
Et bien c’est tout simple, Léo est là pour nous présenter le parcours de Miguel le dessinateur de Myrkos, car il est brésilien tout comme lui… et à connu, comme nombre d’auteurs de bande dessinée, nombre de déboires. Mais s’il a écrit cette préface, c’est peut-être plus pour souligner le fait que Miguel est doté d’une sacré dose de volonté, pour avoir tenu jusqu’ici. Et nous assure que cet album a été dessiné avec tout l’enthousiasme du monde.
Je veux bien le croire, car dans le dessin de Miguel, même si ce n’est plus un débutant, on sent encore quelque erreurs de jeunesse, un trait peut-être un peu classique, avec parfois des petits manques de détails, d’expressions… Mais globalement, le dessin est efficace, et sert l’histoire comme il se doit. Ajoutons à cela que les couleurs assez vives sur certaines planches donnent un bon rendu de l’ensemble et au final, vous avez un album tout à fait honnête, qui ne paie certes pas de mine, mais qui n’est pas non plus à laisser de côté.
D’autant plus que je trouve que l’histoire est plutôt amusante. Parler d’un ornemaniste qui ne fait que des dessins « à plat », et qui est à la recherche de la perspective, dans une bande dessinée qui utilise justement tout ce que le personnage recherche, est à mon goût assez bien pensé pour mériter un intérêt certain.
Bref, en un mot comme en cents, faisons confiance à Léo, et à Kraehn pour permettre à Miguel Imbirida de montrer tout ce qu’il sait faire… Personnellement, je lui donne sa chance sans trop d’hésitations.
Par Siam l'Archiviste, le 8 novembre 2004
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