MYRKOS
L'insolent
Myrkos et son ami Dhellou, meilleurs élèves de la Scola, sont convoqués par le conseil des maîtres. Le noble Orthon a commandé une fresque pour orner un palais de son domaine et cette occasion est saisie par les administrateurs de la Scola pour mettre en concurrence les deux jeunes ornemanistes.
Naturellement, les deux amis ont des approches bien différentes sur la manière de dessiner…
Les recherches et les découvertes de Myrkos sur la perspective dans ses œuvres recueillent de plus en plus d’échos favorables, que ce soit dans le monde noble, dans les quartiers les plus mal famés ou encore de la part de Thalmis, maître à la Scola. Ceci pour le plus grand mécontentement des gardiens de la tradition sacrée. L’insolent Myrkos sera donc condamné à mort. Pour l’exemple.
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2205056611
Notre avis sur MYRKOS #2 – L’insolent
Deuxième volet de la série « Myrkos », ce tome 2 présente dès la première page une caractéristique assez peu usitée : un long résumé du tome premier.
On retrouve donc ce style nouveau (dixit Dargaud) qu’est l’Antic-Fantasy : un savant mélange d’antiquité (Grèce, Egypte) et de mondes imaginaires (reliefs géographiques improbables, architecture originale). Myrkos vit dans cet environnement inventé où, dès lors, on a l’impression qu’il fait toujours beau. Des couleurs claires et gaies sont d’ailleurs utilisées pour nous donner cette impression de légèreté.
Le dessin de Miguel est en tous points semblable à ce qu’on avait découvert au tome précédent. Un trait simple mais collant très bien à cette atmosphère qui n’a pas forcément besoin de faire montre de beaucoup de détails : les références à des lieux précis ne sont pas un objectif.
Myrkos se confirme comme étant une très sympathique lecture. Un moment très agréable.
Cependant, deux petites choses me chagrinent. La première est une réflexion toute personnelle, une petite déception : le thème principal étant la progression de l’Art, grâce à Myrkos qui découvre la perspective, je trouve dommage que cette idée bien concrète soit projetée dans cette Antic-Fantasy quand elle aurait pu être développée dans un contexte plus historique.
Les auteurs de BD ont forcément une relation toute spéciale au dessin. Ils auraient, à mon avis, touché plus de monde en donnant un côté plus encyclopédique à cette série. Cela dit, je ne suis pas contre l’initiative de créer un genre : sans trop de références en Antic-Fantasy, « Myrkos » est sûre d’en devenir une.
La deuxième chose, et là je frappe du poing sur la table, est cette horrible utilisation d’une écriture trop laxiste. J’ai dû re-visser mes yeux à chaque « Ouky l’est passé ? » (« Où est-il passé ? »), à chaque « Kesky fait ? » (« Que fait-il ? ») ou autre néologisme.
Si le côté Fantasy nous fait accepter les noms de personnages rigolos, du style « Kreveyte », je trouve que l’utilisation d’un mauvais français n’est en rien bon pour l’image de la BD en tant qu’art à respecter. Laissons la mode SMS aux situations qui l’appellent ou aux plus réfractaires à l’orthographe… Histoire de ne pas avoir l’impression de dépenser plus de 12 euros ( !) dans quelque chose qui aurait été écrit par un dernier de la classe…
(Ca y est, je suis calmé !) Messieurs les auteurs, s’il vous plaît, rectifiez le tir ! Et dites-nous vite comment Myrkos s’en sort !
Par Sylvestre, le 10 septembre 2005
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