MYSTERES D'OSIRIS (LES)
L'arbre de vie

Considérant certains mauvais présages, la prospérité de la grande Egypte est menacée. Aussi, le Pharaon Sésostris ne tarde-t-il pas, au péril de sa vie, à chercher à apaiser le climat tendu qui subsiste dans son royaume en instaurant la loi de Maât permettant la réunification de toutes les provinces. En ces temps incertains, troublés par la montée en puissance de l’Annonciateur, Iker, jeune apprenti scribe, subit sa dure destinée entre rapt, maltraitance et fuites aléatoires. Est-ce que sa petite personne, qui semble ne pas échapper à la vigilance de Pharaon, n’aurait pas à jouer un rôle important dans les terribles évènements qui se préparent ?
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MYSTERES D’OSIRIS (LES) #1 – L’arbre de vie

Christian Jacq, égyptologue averti et romancier de grand renom, voit par l’intermédiaire du présent opus la première adaptation en bandes dessinées de son illustre saga "Les mystères d’Osiris". Rien de plus évident que, pour cet exercice, le couple reconnu dans le monde du 9ème art pour leurs travaux historiques sur des séries telles "India Dreams", "Pionniers du nouveau monde", "War and dreams"…, Maryse et Jean-François Charles soient de la partie.

Considérant la prose détaillée de Christian Jacq et la recherche documentaire qu’elle peut appeler, les deux scénaristes ont eu, sans aucun doute, du pain sur la planche et sont parvenus, malgré tout, à refléter fidèlement (en 48 planches) les ambiances de l’ancienne Egypte sous le règne de Sésostris. A cet égard, on comprendra aisément que leurs bases historique et scénaristiques mises en application dans les séries citées plus haut, leur ont été bénéfiques pour mener à bien ce nouveau projet. Aussi, en ce premier épisode qui devrait en compter huit, les deux auteurs campent parfaitement le climat troublé de l’Egypte sous Sésostris. Le Pharaon tient donc une place prépondérante dans le récit, complétée en parallèle par les vicissitudes du jeune Iker et l’ascension maléfique d’un adversaire singulier au monarque.

Maryse et Jean-François Charles nous ouvrent les différents tiroirs de leur récit qui, par les intrigues qu’il libère et les questions qu’il suscite, se révèle bien attrayant. Certes, la conception est, somme toute classique, mais efficace. Il renferme des moments historico-fictifs d’une grande profondeur.

Benoît Roëls, qui a produit entre autres "Bleu lézard"chez Glénat dans la collection "Bulle noire", possède un coup de crayon bien agréable, s’apparentant au style franco-belge. Sans en révolutionner le concept, il réalise des dessins d’une grande beauté, finement proportionnés et détaillés. On conçoit qu’un gros travail de documentation a été nécessaire pour coller à l’Histoire égyptienne et à ses mœurs et se traduit admirablement dans les décors parsemés de hiéroglyphes et dans l’apparence des personnages. A cet égard, ces derniers sont particulièrement réussis et laissent éclater des bien expressions convaincantes.

Sondez "les Mystères d’Osiris" au travers d’Iker et du Pharaon Sésostris, deux êtres que tout sépare socialement mais en totale osmose pour une noble cause : celle qui conduit à la préservation de la belle Egypte. A suivre !
 

Par Phibes, le 16 mars 2009

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