N.
N. s’est suicidé.
John Bonsaint, son psychiatre, n’a pas réussi à le soigner et à le sauver. Il va tout reprendre au début pour découvrir ce qui a pu amener son patient dans cet état là et qui l’a poussé à cette situation. Bonsaint va devoir aller dans le champ Ackerman, quelque part dans le Maine. C’est là que tout a commencé…
Par berthold, le 2 mai 2012
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782723487382
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Notre avis sur N.
N. est adapté d’une nouvelle de Stephen King intitulée N. et parue dans le recueil Juste avant le crépuscule en 2010.
Depuis peu, nous avons pu voir que quelques œuvres de King sont adaptées en bandes dessinées comme La tour sombre ou Le fléau. Stephen King s’est aussi lancé dans le neuvième art avec par exemple, le premier tome d‘American vampire. Tout comme ses romans ou les films, les bandes dessinées ont aussi du succès.
N. est adapté par Marc Guggenheim que certains d’entre vous ont découvert sur Wolverine ou sur Spider-Man. Ici, il fait une adaptation somptueuse qui arrive à vous placer dans l’ambiance du récit imaginé par Stephen King, celui que l’on nomme le Maître de l’épouvante. Ici, il nous a planté dans un récit fantastique proche du Lovecraft. D’entrée, on ne sait pas ce que cache le fameux champ d’Ackerman et ce qui pousse les gens à faire ce qu’ils font. Jusqu’au bout, le mystère demeure et nous sommes placé en face de l’horreur. Le lecteur est impuissant face aux drames qui vont se dérouler.
L’histoire vous donne la chair de poule et de bonnes doses de frissons. Guggenheim réussit son adaptation d’un récit de King.
Il fallait un dessinateur de grand talent pour mettre en image cette histoire. Guggenheim s’est associé à Alex Maleev qui a surpris plus d’un amateur avec ses épisodes de Daredevil.
Ici, Maleev s’appuie sur un trait assez photographique, ce qui a pour effet de donner un certain effet à ce récit fantastique. Maleev arrive à suggérer l’horreur dans ces pages . Tenez ! Prenez les premières pages du récit avec ce qui se passe en cette année 1911.
N. est une oeuvre oppressante, angoissante qui porte bien la patte du maître. C’est un récit que je vous convie à lire le soir, bien tard et de tenter de découvrir ce que cache le fameux champ d’Ackerman.
Par BERTHOLD, le 2 mai 2012