NARU TARU (NOUVELLE EDITION)
Tome 8

De prime abord je me suis réjouis de recevoir ce manga dont j’avais déjà entendu parler mais sans jamais avoir l’occasion de me plonger dedans. Comme pour de nombreuses autres séries je n’ai pu débuter la lecture qu’à ce tome car je n’ai pas eu l’opportunité de me procurer les 7 premiers volumes. J’attache beaucoup d’importance à ce que, dans ce type de situation, le lecteur puisse accrocher à l’histoire même sans avoir lu les aventures précédentes et cela passe, pour une bonne part, par le résumé qui est fait des épisodes précédents. Ici je dois bien avouer avoir été déçu tant au niveau du scénario que du dessin.

Au niveau du scénario, l’histoire est complétement azimutée, ce n’est qu’en fin d’album que le lecteur comprend le "pourquoi du comment" qu’il saisit l’ensemble de l’oeuvre. Le problème c’est que malgré cela je n’ai pas trouvé de plaisir à la lecture de cette aventure. Les sentiments humains qu’arrivent si bien à implanter dans les oeuvres les auteurs japonnais sont quasiment absents de ce tome. On ne ressent ni peur, ni frisson, ni stress, ni angoisse, ni même honte, amour, joie ou bonheur … Rien ! Lorsque vous refermez ce tome vous resterez comme vous étiez avant de l’ouvrir : Dubitatif. 

Au niveau du dessin, j’ai là aussi été déçu, il n’est pas recherché ni même à l’échelle parfois, les décors se résument à de grandes pages blanches et les scènes d’action ressemblent à des combats de playmobils … Autant dire qu’il n’y a rien à espérer de ce côté là si ce ne sont quelques pages éparses qui tranchent totalement avec le reste de l’album tant elles semblent belles et finies …

Autant dire que sur ce coup j’ai été fort déçu des éditions Glénat qui m’avait habitué à bien plus de qualité dans ses publications … Mais après tout, vous me rétorquerez que si je n’ai pas lu les 7 premiers tomes c’est que je ne dois rien y connaître !

Par PEK, le 3 juin 2011