NARU TARU (NOUVELLE EDITION)
Tome 9

Le père de Shiina est parti en Russie afin de suivre une formation sur des appareils de combats. Il fait la connaissance d’une vieille dame dont le fils a mystérieusement disparu 18 ans auparavant. Cette dernière souhaite retrouver son fils, et demande à Shunji de l’emmener à bord de son chasseur pour effectuer des recherches. Mais ils font alors une étrange rencontre… Pendant ce temps, Shiina se remet de ses blessures, et savoure les joies de sa vie en communauté avec Takeo et Norio. Elle attend avec impatience le retour de son père…

Par boukrou, le 24 septembre 2011

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Notre avis sur NARU TARU (NOUVELLE EDITION) #9 – Tome 9

Petit rappel : voila maintenant deux ans que Narutaru a refait surface en France. Après une tentative en 1999, Glénat avait arrêté prématurément la publication au bout de deux tomes suite à une polémique qui avait éclaté. En effet, malgré des dessins très épurés donnant un air naïf aux personnages, l’auteur traite de sujets aussi sombres que malsains. La série revient donc mais cette fois en tant que seinen.

Ce neuvième opus se sépare littéralement en deux pour laisser place au père de Shiina en première partie, puis à Shiina elle-même en fin de volume.
Commençons par cette première partie qui se détache complètement du scénario à tel point qu’on se demande si ce n’est pas uniquement histoire de faire du remplissage. Nous voila en Russie, suivant le père de Shiina durant une formation sur des avions de combat. Il fait par la suite la rencontre d’une veille dame dont le fils a disparu. Touché par le discours de cette dernière, il décide alors de l’aider. S’en suit une série d’évènements étranges aussi bien liés à aux extra-terrestres qu’au FSB. La lecture est agréable, et on se laisse bercer facilement par le récit. Ceci étant, cette histoire sort un peu de nulle part, et repart comme elle est venu sans même faire un lien quelconque avec le reste du récit.
Vient ensuite le retour de Shiina accompagnée de Takeo et Norio et on retombe immédiatement dans le classicisme des tomes précédents. Rien de nouveau, toujours aussi ennuyeux, on ne retiendra pour ainsi dire pas grand chose de cette partie.

Malheureusement, le dessin ne ratrappe pas. Toujours aussi épuré et très contrasté, on aimerait un peu plus de travail pour pouvoir apprécier la série au moins à ce niveau. Les personnages féminins se ressemblent tous et la distinction n’aide vraiment pas à la compréhension.

La série se poursuit donc plus ou moins bien : après une première moitié dans l’ensemble plutôt convaincante, la seconde moitié semble au contraire défaillir, pour l’instant en tout cas. Et même si ce tome amène une certaine fraicheur avec l’histoire sur le père de Shiina, elle ne fera au final qu’aggraver la situation. On espère ainsi un revirement de situation rapide afin de ne pas tomber dans la déception complète.

Par boukrou, le 24 septembre 2011

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