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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2840551217
3 avis sur NASH #1 – Etoile du matin
Un rapide coup d’oeil sur le 4 de couv’, et dès la première page, je savais que l’histoire allait me plaire.
La façon de débuter le récit, les angles de vue, le trait, les couleurs : c’est clair que cette série commence très bien. On entre dans le vif du sujet rapidement puisque dès les premières pages, Nash est "LA" cible.
Chasseur de prime, il va bien sûr tout faire pour découvrir le pot aux roses.
Comme je le disais, ce sont d’abord les dessins qui m’ont interpellé : le trait de Damour est nerveux, un peu épais, brut, mais ça colle superbement à l’univers néo-futuriste du milieu du 21ème siècle. Les scènes d’actions sont très vivantes et très bien découpées.
Les couleurs de Pierre Schelle terminent de créer cette belle ambiance sombre par moment, parfaitement adapté à ce thriller teinté de génétique.
En cela, le scénario de Pécau est aux petits oignons : l’histoire est rythmée, tout en prenant le temps de nous fournir les informations au compte-goutte. C’est justement là, je trouve, qu’il est fort, parce que même si on est impatient d’en apprendre plus sur la naissance d’Audrey, ce qu’elle cache, on ne se rend compte de ce manque qu’en tournant la dernière page.
Cela démontre clairement sa maîtrise du récit : il n’y a pas de superflus, mais en même temps, il ménage parfaitement son suspense.
Ce tome 1 présente donc un excellent lancement pour une série qui ne l’est pas moins : vous pouvez vous lancer les yeux fermés !
Par PATATRAK, le 24 juillet 2008
Nash est un polar dans un univers de science fiction. l’histoire est assez
complexe. Beaucoup de personnages interviennent et il est encore impossible
de savoir qui sont les bons et les méchants. Même le personnage principal,
nash tulsa, ne semble pas être un heros sans reproches. Ce que j’ai bien
aimé c’est que le personnage de nash est bien défini. Les flash-back
donnent pas mal d’info sur lui. Et même s’il embrouillent un peu
l’histoire dans le tome 1, les flash-back sont trés important pour le reste
de la série. Car tout est lié, et si certains éléments qui semble
totalement inutiles, ils auront leur explication dans la suite des albums.
Ce premier tome n’est pas seulement le tome de presentation des
personnages, l’histoire à déjà commencé et elle commence sur les chapeaux
de roues. Je trouve le dessin adapté aux scenes d’actions tres rapide et
bourré d’energie. Les decors et les couleurs, tres sombre, donne une
ambiance polar futurisque comme celle de blade runner. Cela donne un
resultat trés agréable a lire, et le mieux, c’est de lire les trois
premiers albums, qui forment le premier cycle, pour bien apprecier l’histoire.
Par Fef, le 20 janvier 2003
C’est en voulant voir ce qu’il y avait dans la même
collection que Travis et Carmen Mac Callum, que j’ai découvert Nash, avec ce premier tome. Et je
dois bien dire que je n’ai guère été déçu. En fait, pas déçu du tout.
On découvre dans cette série un héros pas très clair, puisqu’il est en
quelque sorte chasseur de primes… un peu tueur à gages sur les bords
(et les bords sont pas si loin l’un de l’autre). Au delà du héros qui
n’est pas très classique, tous les personnages de ce premier tome sont un
peu à double penchant. Un côté blanc, un côté noir, ce qui en fait des
personnages plausibles et corrects en fait, fait notable que l’on ne
croise pas dans toutes les BDs…
Ce premier tome pose les bases de la série, mais démarre dans
l’intrigue dès les premières planches, sans temps mort, avec une bonne
alternance réflexion/action… Quant au dessin, pas de quoi faire une expo, mais
un style BD bien affirmé je trouve, et une ambiance un peu sombre, qui
correspond bien à l’histoire. Si le graphisme n’est pas du grand art,
il passe relativement agréablement sur le fond de la rétine, et laisse
de belles petites scènes d’actions dans les mirettes. Bref, pour ceux
qui auraient appréciés Carmen Mac Callum ou Travis, n’hésitez pas, lisez
!!! Pour les autres… ça ne coûte pas grand chose d’essayer ;o)
Par Siam l'Archiviste, le 16 avril 2003