NASH
Dreamland

Audrey, la fille de Nash, a disparu depuis déjà 6 mois de la base militaire où elle était retenue. Son père n’a toujours pas baissé les bras et est convaincu qu’il pourra la retouver en se rendant à Dreamland. Mais ce lieu sacré pour les Dollies recelle de de nombreux pièges. Y pénétrer est suicidaire.

Par aub, le 1 janvier 2001

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2 avis sur NASH #6 – Dreamland

Ce tome 6 laisse une étrange impression à tous les niveaux.

Côté récit, comme cela était amorcé dans "Le petit Peuple", il s’oriente plus vers les Dollies elles-mêmes. Pécau pose clairement la question de l’émancipation des Dollies, autrement dit et plus simplement : quand peut-on être considéré comme faisant partie d’une famille zoologique et quand est-on une simple machine.

J’ai bien aimé les différents "évolutions" des Dollies : il y a celles qui restent des objets au service de la population, celles qui s’émancipent, comme Norma Baker dans "Le petit peuple", et celles qui ont choisi la liberté à part entière, en tant que nouvelle race : les Ménades.

L’histoire est donc clairement centrée sur elles, moins sur Nash et Audrey, même si elles vont être un lien entre le père et la fille.

Fatalement, quand on a adoré la première trilogie (comme moi : o)), on est un peu perdu, on trouve que le récit à moins de saveur.

Toutefois, l’armée cherche a détruire les Ménades, et du coup se met en place un savant piège pour contrer le petit Peuple qui accapare le lecteur : qui est l’espion qui va réussir à pénétrer le territoire sacré des Ménades ? L’armée va-t-elle réussir son coup ?

Comme il y a un coup de théâtre à la fin qui vaut son pesant de cacahuètes, ça vaut quand même largement le coup de le lire.
Petit et étrange bémol sur les dessins de Damour : ils s’affinent énormément dans ce tome, mais paradoxalement, j’aime un peu moins. Cependant, il faut reconnaître que si son trait un peu "grossier" (sans être péjoratif) allait parfaitement à la première trilogie, c’est aussi le cas de ce trait plus fin, plus précis qui se marie bien avec le "grand air" de la jungle amazonienne.

Un bon cru au final donc.

Par PATATRAK, le 24 juillet 2008

L’intrigue de Nash est complexe, trop peut-être. Ce sixième tome nous emmène vers la « terre promise » des Dollies, ces femmes-objets qui ont commencé à se libérer au tome précédent, et si Nash retrouve sa fille à la tête de ces rebelles, on ne sait toujours pas quel est le but des uns et des autres et le lien entre la fille de Nash et les Dollies rebelles, le rôle des luddites, comment la forêt a pu muter à ce point, … Attendons le tome 7 en epérant avoir quelques réponses ..

Par MARTIN, le 1 janvier 2001

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