NATACHA
Instantanés pour Caltech

Le vol B.A. 792 pour New York. A bord, tout va bien. C’est quasiment la routine. Les passagers sont bien calmes, excepté Walter, le stewart. Il est tout excité à l’idée de passer 3 semaines de vacances aux Etats-Unis.Mais un incident va changer son programme : une apparition lumineuse dans le ciel qui disparaît  et dont il a pris une photo.
Avec Natacha, il va aller en Californie, rendre visite au professeur Warring de CalTech, un spécialiste en astrophysique et en recherche sur les O.V.N.I.S. Mais les photos prises vont aussi éveiller l’intérêt du F.B.I. et amener Natacha et Walter vers une étrange découverte…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur NATACHA #8 – Instantanés pour Caltech

Natacha a été créée par Walthéry. Cette héroïne très séduisantes aux formes généreuses va faire son apparition dans le journal de Spirou en février 1970. Elle est hôtesse de l’air à la Bardaf comme son ami, Walter, le stewart maladroit, qui l’accompagne bien souvent malgré lui dans ses aventures. Walthéry se fera aider au scénario par différents auteurs comme Wasterlain, Tillieux, Gos, Mittéï, Borgers, Peyo et pour les décors par Jidéhem, Seron, Will et bien d’autres.Treize albums verront le jour chez Dupuis (1971/1988) avant de continuer chez Marsu Productions. Les récits sont assez différents et nous entraînent dans des endroit où on s’y attend le moins, parfois.

C’est le cas pour ce tome 8 : Instantanés pour Caltech, qui est l’un des albums les plus réussis de la charmante et sensuelle hôtesse de l’air. C’est aussi la première partie d’un récit ambitieux et maîtrisé par ses auteurs. C’est sur une histoire de Etienne Borgers que va voir le jour ce récit de science-fiction. En 1977 sort aux Etats-Unis le film de Steven Spielberg Rencontres du troisième type, qui s’intéresse aux phénomènes des extra-terrestres et des O.V.N.I.. Un sujet qui inspire de nombreux auteurs d’ailleurs. Ce tome 8 de Natacha va nous faire penser à ce chef d’oeuvre du septième art, puisque Natacha et Walter vont s’intéresser à ces O.V.N.I et vers la fin Walter va rencontrer ces E.T. Mais attention, les auteurs seront surpris aussi par la suite. Les auteurs ont su nous ménager le suspense et distiller ça comme un grand film d’aventure. Tout est sérieux et bien documenté. Il n’y a que les maladresses de Walter ou ses pitreries pour nous faire rire. Mais Walter reste tout de même le personnage le plus important de ce récit.

Le tandem Walthéry (pour les personnages) et Jidéhem (pour les décors) fait un sacré travail au dessin. Les pages sont des plus réussies. Il faut noter aussi l’aide apportée par Sergio Aragonès, auteur d’origine espagnole, qui a vécu au Mexique et travaillé aux U.S.A., surtout pout le journal satirique MAD et auteur de Groo the wanderer, pour la documentation, et qui est caricaturé dans la peau d’un agent du F.B.I (prononcez Ef-Bi-Aîe -comme les auteurs nous le font noter dans une des pages de l’album).

La fin nous laisse dans un grand suspense et le lecteur n’a qu’une hâte : celle de lire le prochain tome.

Par BERTHOLD, le 6 janvier 2008

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