NÄVIS
Il vous reste de l'énergie
Nsob est un peu traîne-chenille ces derniers temps. Il en oublie tous ses devoirs envers Nävis et Houyo. Les deux copines s’inquiètent de voir leur robot nurse aussi amorphe. Alors pour le dynamiser un peu Nävis décide de gonfler un peu sa batterie. Mais ce qu’elle n’avait pas prévu c’est que l’opération allait dynamiter le pauvre robot. Mais Nsob est parvenu a sauver son cerveau grâce à une petite batterie de secour. Mais la réserve s’épuise rapidement et son seul salut c’est de trouver les pièces de rechange de son corps dans le vaisseau qui jadis les amena sur cette planète.
Mais cette opération n’enchante pas Nsob, car par sa faute, Nävis et Houyo risquent de se retrouver en danger.
Par eric, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756008684
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Notre avis sur NÄVIS #4 – Il vous reste de l’énergie
Disons-le tout de suite, Jean-David Morvan est un tortionnaire. En lisant cet album, au fil des pages on se prend à rêver à la révélation du sens de ce qui fait Sillage. Tout au long de ses années on attendait se moment avec impatience et … il faudra se montrer encore patient. Oui j’ai raconté la fin de cet album… non il reste pas mal d’éléments qui font que cet album est encore plus adorable. Le mot est bien choisi car avec cet album on a un épisode bienfaisant. C’est un belle leçon d’humanisme que nous distille Morvan, avec des robots, le tout avec un peu de suspense et d’humour.
Et pour parfaire cette ambiance générale il faut s’attarder un peu sur le rôle de la couleur et du dessin. Certes sur certaines pages, l’aspect pointillé des trames comme les nuages fait un peu "cheap" mais cela s’accorde bien avec la tonalité assez cartoon de l’ensemble. Et au début on est un peu décontenancé avec les pages liminaires, à l’aspect "aquarellisé" (comme le montre l’extrait) qui nous relate le rêve de Nävis. Ce changement est intéressant et permet de bien séparer les temps forts de l’album. Quand au dessin, il est remarquable dans sa composition. Munuera nous fait des pages à la narration dynamiques en alternant avec des scènes plus drôles. Même si l’ensemble fait enfantin, le mélange des genres n’a jamais aussi bien fonctionné.
Ainsi, ce quatrième opus de Nävis va certainement faire hurler les fans qui auraient enfin espérer avoir la révélation sur les origines de Nävis, mais ce tome nous amène encore plus de questions et n’est pas la fin tant attendue. Et pour être honnête, je dois dire que je préfère cet option elliptique des origines de Nävis plutôt que la révélation de la vérité crue qui n’aurait pas forcément celle que j’espérais. Avec Nävis, j’espère à chaque fois passer un bon moment et ce quatrième épisode rempli formidablement bien son office.
Par Eric, le 22 avril 2008
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