NEF DES FOUS (LA)
Terminus

Terminus ! Tous le monde descend !
Et oui, la Nef des Fous, la superbe série que nous à offert Turf et que les lecteurs ont pu suivre avec joie ces seize dernières années se termine avec cet ultime album, Terminus.
Le temps des révélations est donc venu et les lecteurs trouveront enfin les réponses aux questions qu’ils ont pu se poser ces six derniers tomes. Celles-ci ne sont pas renversantes et confirment assez bien tout ce que les lecteurs ont pu imaginer, surtout ceux ayant vu The Truman Show. Acquérir toutes les réponses de la part du maître d’Eauxfolles reste néanmoins un véritable plaisir. Toutes les aventures des différents personnages que l’on a pu suivre trouvent fin, tranquillement, sans que l’on ait l’impression que Turf ait eu à se presser en ces 46 planches afin de boucler son incroyable et loufoque histoire.
Néanmoins, quelques unes des « fins » concernant certains personnages peuvent s’avérer un brin décevantes, et résulter en une sorte de « tout cela pour ça ? ». Si cette sensation vous gagne, il ne vous restera qu’à vous dire que non, tout cela n’a pas été vain. Si les fins sont un peu décevantes, il n’en reste pas moins que leurs aventures respectives ont toutes été intéressantes et nous ont toutes permis de découvrir le pays d’Eauxfolles. Un petit épilogue nous permet par ailleurs de connaître le fin mot de l’histoire.
La Nef se termine donc d’une des meilleures façons qu’il put être, en tout cas en un ultime tome.
Le graphisme nous éblouit toujours autant, avec ce monde grouillant de détails. Le coup de crayon de Turf vaut définitivement le détour et ses couleurs subliment l’ensemble pour donner un tout absolument superbe de tout point de vue. Rajoutons à cela un découpage souvent audacieux et recherché et quelques petites trouvailles ça et là, il ‘en faut pas plus pour comprendre que la Nef des Fous restera une série dont les sept tomes qui, tous bien alignés dans nos bibliothèques, formeront un petit bijou que l’on ressortira avec grande joie pour retrouver ces personnages déjantés que l’on a appris à aimer.

Par VincentB, le 22 février 2009