Nemo Trilogy
(Regroupe la trilogie Nemo: "Heart of Ice", "The Roses of Berlin" et "River of Ghosts")
Janni, la fille du capitaine Nemo a reprit le patronyme de son défunt père.
en 1925, Jani se rend compte qu’elle reste encore trop dans les traces de son père, qu’il est temps pour elle d’aller un peu plus loin. Elle décide donc de partir en Antarctique, afin de percer le secret d’un voyage qu’y fit Nemo jadis et dont il ne ramena aucun souvenir, excepté une grande peur incompréhensible !
Janni apprend que sa fille et son mari Jean Robur viennent de se faire capturer par les forces allemandes du dictateur Adenoid Hynkel à Berlin. Elle entreprend une mission de sauvetage pour les sauver. Cependant, sur place, elle découvre que sa fille Hira aurait péri pendant l’attaque, elle décide alors de se venger…
Les années ont passé Janni a 80 ans désormais, elle entend dire qu’Ayesha était de retour d’entre les morts, elle la soupçonne de préparer une attaque. Elle décide alors de s’embarquer à bord du Nautilus et de partir à sa recherche, malgré le scepticisme de ses proches et alliés.
Par fredgri, le 9 janvier 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781603093811
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Notre avis sur Nemo Trilogy
Dorénavant Moore et O’Neill préfèrent se consacrer à des one-shot centrés sur des personnages bien précis en particulier, et ce coffret rassemble les trois volumes de Nemo qui lancent ce projet !
Moore revient donc sur Janni, le nouveau capitaine Nemo qui s’interroge sur la force de son héritage, sur sa volonté d’y échapper, de ne pas sempiternellement répéter ce que son aïeul a réalisé avant elle ! Sous cette première couche de rébellion, on sent surtout le coeur d’une femme indépendante, pas toujours faite pour cette vie de pirate, qui rêve à d’autres horizons, à d’autres destins.
Fidèles à leurs habitudes, les auteurs agrémentent leurs récit d’une multitude de références qui nous renvoient à tout un tas de romans, de Bd et autres œuvres populaires. C’est à la fois foisonnant, mais contrairement aux autres histoires de League of Extraordinary Gentlemen, Moore ne perd pas de vue l’histoire et le rythme de la narration, on n’est pas noyé dans une succession de références de vitrine.
Les scénarios sont quelque peu classiques, toutefois ils permettent surtout de revenir sur un des personnages les plus fascinants de LOEG, même si les intrigues se focalisent sur le présent sans creuser davantage le reste !
Toujours est-il que cela reste une excellente surprise, des albums qui prennent des reflets de récits d’aventure particulièrement bien rythmés avec ce qu’il faut de territoires complètement déments, de très bonnes idées, de fous mégalomanes géniaux.
Suite directe du précédent volume "Nemo: Heart of Ice", "Roses of Berlin" nous entraîne dans les tréfonds d’une Allemagne ultra moderne, mélange entre Metropolis et le Dictateur de Chaplin ! L’androïde de Metropolis ayant pris le pouvoir en alliance avec Hynkel et la reine de Kôr (celle ci souhaitant se venger à son tour de Janni qui lui vola jadis un bien précieux).
Dans "River of Ghosts" Moore revient donc sur Janni, mais on sent que progressivement l’intérêt du scénariste s’épuise, ou tout du moins qu’il peine à se passionner pour ce récit.
L’intrigue fonctionne très bien, mais elle reste particulièrement linéaire et molle pour du League of extraordinary gentlemen. On démarre sur une idée assez simple, Janni se sent menacée par le retour d’Ayesha (lire le roman "Elle" de Rider Haggard, le créateur d’Allan Quaterman d’ailleurs !) et décide de prendre les devants en allant débusquer elle même son ennemie… Et le propos ne va guère plus loin, si ce n’est qu’évidemment le monde qui s’ouvre devant nous recèle de mille et une trouvailles et que c’est bien sur captivant.
Mais pour le coup Moore ne s’interroge plus vraiment sur la matière même du roman populaire. Les références sont toujours là, mais c’est somme toute assez maigre.
Avec cette trilogie le scénariste anglais a voulu revenir vers les fondamentaux et s’est contenté de simplement raconter des récits d’aventure, sans forcément jouer sur la meta-fiction. Et pourquoi pas en effet, d’autant que cela reste de bonnes histoires ! Mais on garde sans cesse le sentiment que Moore se contente de suivre son idée sans aller l’agrémenter plus que ça de pistes périphériques, d’où une impression de fadeur générale !
On ne sait toujours pas, actuellement, si Moore et O’Neill continueront de proposer des projets LOEG dans le futur, et si possible de plus grande ampleur, pourquoi pas !
Un coffret à offrir sans hésiter !
Par FredGri, le 9 janvier 2016
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