NEMORALIA
Le festival de la mort

Avec ce nouveau diptyque, nous plongeons dans les ruelles de Rome, sous le règne despotique de Caligula, bien connu pour ses innombrables exactions, meurtres et coups de folie divers. Le héros de l’histoire s’appelle Falco, un préfet déchu, injustement accusé de traîtrise, il devient dorénavant un esclave qui doit survivre et gagner sa liberté.
Le premier album pose donc les bases de la situation, tout en lançant le récit. C’est assez habilement écrit, avec le sentiment de ne pas perdre du temps à trop installer le cadre, sans pour autant le délaisser. Ainsi, ce premier volume reste une lecture à la fois parfaitement rythmée, tout en donnant suffisamment d’espace aux personnages pour qu’ils soient très bien caractérisés, avec ce qu’il faut de finesse !

On se lance ainsi dans une page d’histoire très bien documentée. Les premières pages montrent l’assassinat de Caligula par ses prétoriens et la suite du récit, se déroulant si mois auparavant, semblent vouloir développer les prémices de cette chute.
Bien sur, on obtient un schéma assez classique, avec le héros injustement malmené, un empereur fou et tyrannique et un enjeu pour la survie qui va ensuite servir de dynamique pour amener le héros à certainement s’affranchir et vaincre l’oppression. Toutefois, il faut bien avouer que le récit est prenant, servi par des planches absolument sublimes et très expressives ! Un premier volume qui se dévore d’un bout à l’autre, sans en lâcher une miette !

Et c’est certainement ce qui fait de cet album une belle réussite, très efficacement menée.

En attendant la suite, je ne saurais assez vous conseiller de vite découvrir ce tome !

Par FredGri, le 14 octobre 2022