NEOUNIVERSEL
Mystère
(Newuniversal 1 à 6)
Après qu’un étrange phénomène inexpliqué ai soudainement éclairé le ciel assez brièvement quelques personnes se retrouvent dotées d’un mystérieux pouvoirs. Que ce soit le jeune Kenneth Connell qui se retrouve investit d’une sorte de puissance incroyable appelée le Starbrand, ou encore le flic John Tensen, revenu à la vie miraculeusement, capable de projeter des dague énergétiques en se faisant dorénavant appelé Justice, ou enfin la jeune Izanami Randall qui possède désormais la faculté de voyager au travers du Nightmask, un espace ou se retrouvent les rêves, l’imagination etc. Ils vont donc apprendre à comprendre ce qui leur arrive même si cela les dépasse complètement. Pendant ce temps le gouvernement voit d’un assez mauvais oeil cette émergeance de méta-humains, ils vont réactiver une vieille section appelée Spitfire, une section créée justement pour éradiquer ce genre de… problème !
Par fredgri, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782809400977
Notre avis sur NEOUNIVERSEL #1 – Mystère
A la fin des années 80 Jim Shooter créait le New universe, une sorte d’univers propre pour amener un jeune lectorat sur de nouveaux produits plus axés sur de la SF, avec certes de super-héros mais toujours traité de façon réaliste. Le concept pouvait être très porteur, malgré tout ce fut un flop et le New universe dut attendre plus de 15 ans pour tout d’abord revenir avec une série de petits projets, des back-up le plus souvent, mais le truc n’accrocha toujours pas, on confia donc à Warren Ellis le soin de tout remanier pour tenter de transformer les deux essais pas très heureux !
Cette première mini-série fonctionne réellement très bien, on a quand même le sentiment que c’est une grande introduction, que l’intrigue principale n’a même pas commencé, car il y a de nombreuses pistes qui ne sont pas plus exploitées que ça et qui tendent à faire comprendre aux lecteurs que ça sera développé par la suite. Mais le ton est juste et tout le côté bien année 80 avec la dimension SF de bazard est mis de côté au profit d’un réalisme très adulte, parfois même assez brutal. Et même si les personnages ont des pouvoirs nous ne sommes pas réellement dans du comics de super-héros mais plutôt dans de la vraie SF d’anticipation. Ellis pousse le concept du méta-humain dans notre réalité jusqu’au bout et pose des questions sur les consequences que pourrait avoir l’émergeance de tels phénomènes. Bon, c’est parfois assez complexe à bien suivre, surtout quand on n’a pas encore toutes les explications, mais cela donne bien envie de lire la suite.
Au dessin nous retrouvons Salvadore Larroca, un habitué des X-Men, des FF, mais là il aborde un graphisme très réaliste à base de photo, je ne trouve pas le résultat toujours très convainquant car justement c’est assez froid et ça manque de personnalité, mais avec du recul on se rend compte aussi que cela correspond bien à l’ambiance imposée par Ellis.
La suite devrait bientôt arriver, en attendant ce premier tome est très agréable à lire !
Par FredGri, le 2 septembre 2008