NESTOR BURMA
Brouillard au pont de Tolbiac

Paris : 10 novembre 1956.

Nestor Burma a reçu un courrier d’un certain Abel Benoît qui lui demande de le retrouver à l’hôpital Salpêtrière. ce Benoît semble bien connaitre Burma qui lui ne voit pas qui c’est. Il va croiser une femme, une gitane, qui lui demande s’il est bien Nestor Burma et s’il a rendez vous avec Abel Benoït. Cette femme va lui annoncer la mort de cet homme.
Burma va donc mener sa petite enquête et découvrir que cet Abel Benoît décédé suite à plusieurs coups de couteau n’était autre que Albert Lenantais, un anarchiste que Burma avait connu dans sa jeunesse.
Le détective va donc enquêter pour savoir qui a tué Lenantais et cette affaire va le ramener dans son passé…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NESTOR BURMA #1 – Brouillard au pont de Tolbiac

Brouillard au pont de Tolbiac est donc la première adaptation de Nestor Burma, le flic privé crée par Léo Malet par Tardi au début des années 1980. L’adaptation de Tardi reste placé dans les années 50/60. Nous sommes loin de l’adaptation cinéma avec Michel Serrault ou celle TV avec Guy marchand (quoique son interprétation n’est pas trop mal d’ailleurs).

Chez Tardi, son Burma a une bonne dégaine. D’entrée, le lecteur adopte le personnage et a envie de poursuivre l’enquête avec lui. Tous les petits détails qui font le bonhomme sont là aussi. Ici, c’est aussi une ambiance noire qui ressort. Certains personnages sont pas vraiment sympathiques et la mort n’est jamais loin.
Tardi fait une bonne adaptation BD de cette œuvre. Il réussit à nous faire revivre les différents quartiers de Paris de cette période. D’ailleurs, l’auteur nous fait visiter la ville avec Burma comme vous le verrez par la suite dans les prochains tomes de a série. Il faut aussi noter qu’à la fin du livre, vous avez un plan des arrondissements où se situe l’action.
Jusqu’au bout, le suspense est maintenu. Tardi, même si vous ne le voyez pas comme ça, a su rythmé son récit. Le lecteur n’a pa sle temps de s’ennuyer.
Et comme dans tout bon récit de ce genre, cela ne se finit pas vraiment par un happy end. Mais, n’empêche, nous avons vite envie de lire une nouvelle enquête de Burma.

Ce que j’apprécie chez Tardi outre son style unique, c’est la tronche, les gueules, qu’il donne à certains de ses protagonistes. Ils ont le plus souvent la tête de l’emploi.

Je n’avais jamais lu de polar de Malet, mais grace à Tardi, j ‘ai découvert ce petit monde là.

Par BERTHOLD, le 17 avril 2009

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