NESTOR BURMA
L'Homme au sang bleu

Nestor Burma est de retour pour une nouvelle enquête. Et cela pour notre plus grand plaisir ! Il est vrai que ce personnage fait partie des héros de BD que nous retrouvons avec bonheur chaque année.

Cette fois-ci, Moynot adapte L’homme au sang bleu, une affaire qui se situe en 1946, au lendemain de la guerre, et qui pour la première fois met en scène Nestor Burma en dehors de Paris. Et cela ne semble pas géner notre fidèle détective, au contraire.
D’ailleurs, il y  retrouve quelques uns de ces anciens employés qui lui prêtent main forte. L’arrivée dans Cannes, avec ce holp up en cours, est particulièrement réussie. Ce qui nous met dans l’ambiance d’entrée ! L’intrigue démarre fort.

Moynot adapte avec brio ce récit de Léo Malet. L’intrigue est captivante, elle nous prend aux tripes. Il y a des personnages louches, d’autres qui jouent à un jeu étrange et tout cela n’empêche pas notre détective de démeler l’affaire. Moynot en profite pour rajouter un brin d’humour.

Graphiquement, Moynot est toujours aussi bon. Sortir Burma de Paris lui fait le plus grand bien, c’est l’occasion de nous montrer le Cannes de 1946. Les planches sont superbes et lumineuses, cela change un peu de l’ambiance parisienne. Le dessinateur rajoute du rythme à l’histoire par la force de son trait.
Une nouvelle enquête réussie du détective créé par Léo Malet.
Emmanuel Moynot est un digne successeur de Tardi.
Un album à ne pas manquer !

Par BERTHOLD, le 5 novembre 2017