NEXUS ARCHIVE
Volume 3
(Nexus 12 à 18)
Torturé par les cauchemars qui lui indiquent ses prochaines cibles Horatio finit par se décider à prendre une décision pour régler tout ça, il se fait implanter une puce sensée régler ses pulsions et ainsi calmer ses maux de tête. Seulement voilà, son caractère va aussi changer, il se sent moins concerné et Sundra s’éloigne un peu de lui pour retourner sur Mars. Pendant ce temps là Ursula X, qui l’espionnait pour le compte de la Toile, reait surface, et avec elle les jumelles qu’elle a eu d’Horatio…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9781593074951
Publicité
Notre avis sur NEXUS ARCHIVE #3 – Volume 3
Dans ce troisième tome nous entrons aussi dans le creux d’une des principales thématiques de la série, la dualité entre Horatio et ses missions qui lui pèsent sur la conscience. Il ne peut plus supporter la douleur que les cauchemars amènent avec eux. Ainsi, en s’implantant cette puce il va profondément modifier tout ce qui fait l’essence même de ces missions qui naissent dans la douleur, dans la nécessité viscérale qui fait qu’elles sont le prolongement même du Nexus. En agissant ainsi, Horatio met en abyme le rôle même du héros face à ses missions, jusqu’ou peut il aller, a t il la possibilité de fuir ses responsabilités ? Il va y avoir de très grande répercussions à ce geste ! Baron montre ainsi qu’au delà de cette apparente légèreté, Nexus n’est pas seulement une série avec un super-héros qui dégomme des méchants tyrans, il y a aussi des thématiques, des positionnements et surtout des engagements. Nexus est une série indépendante avant tout, loin des canons habituels du mainstream, c’est grace à ça qu’elle a vite gagné son statut de série culte dans les années 80 (et je pourrais aussi développer autour de cette histoire d’Ursula X qui couche exprès avec Horatio alors qu’il est drogué, pour avoir des enfants de lui et peut-être récupérer une parcelle de ses pouvoirs…).
Une série passionnante de bout en bout.
Par FredGri, le 31 août 2008