NICOLAS EYMERICH INQUISITEUR
Le corps et le sang (volume I sur II)

1358 en France –
Nicolas Eymerich, inquisiteur général du règne d’Aragon, est requis à Carcassonne pour une nouvelle mission.
Il devra enquêter sur les adeptes d’un culte : les "Mascs". Ceux-ci propagent une nouvelle maladie nommée "La mort rouge".

1952 – Atlanta, Géorgie, U.S.A.-
Stetson Kennedy alias " Perkins" est infiltré dans le Ku Klux Klan, sur ordre de Dan Duke, vice-procureur général de Géorgie.
L’arrivée du Docteur Lycargus Pinks, biologiste et membre important du Ku Klux Klan, inquiète l’agent Kennedy.
Surtout que les afroaméricains de la région sont atteints d’une étrange maladie.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NICOLAS EYMERICH INQUISITEUR #3 – Le corps et le sang (volume I sur II)

Une nouvelle adaptation d’un roman concernant  Nicolas Eymerich d’Evangelisti, et encore une réussit !

Zentner et Sala adaptent le troisième tome de cette saga (disponible chez Pocket) avec maestria. Dès les premières planches, je me suis replongé dedans. A la fois les planches de Sala et le scénario de Zentner rendent bien hommage au texte d’Evangelisti. Ce qui n’est pas évident pour ceux qui connaissent la complexité des romans.
Sala nous offre de magnifiques planches, comme les premières montrant Carcassonne sous la neige, qui sont des plus belles. Sa vision du Moyen-Age est très séduisante.
De même, il confère une ambiance "western" lorsque Eymerich se rend sur les lieux de l’enquête : on pense au film Pale Rider de Clint Eastwood pour l’atmosphère, le décor et les "gueules" des personnages. Cela aide à donner une ambiance qui peut parfois être malsaine.
L’action, se situant dans la fin des années 50 aux Etats-Unis, est digne des grands thrillers. On passe d’une époque à une autre sans problème. Le suspense s’installe. Le lecteur a tout de suite envie d’en savoir plus, de découvrir ce qui arrive. Mais il faudra attendre la deuxième partie pour découvrir ce qui se trame. Ou bien lire le roman paru chez Pocket. En tout cas, une adaptation à ne pas laisser de côté.

Par BERTHOLD, le 12 avril 2006

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