NINI
Héritage
Nini est une orpheline qui a été élevée par ses grands-parents. Extrêmement douée pour les arts martiaux, elle va participer au grand tournoi du monastère de Inu. Lors des rencontres, elle apprend par hasard un complot contre le Grand Maître des lieux, Yoso. Elle va tout faire pour empêcher cela.
C’est aussi durant ce tournoi qu’elle va découvrir qu’elle n’est pas n’importe qui. Sa famille cache, en effet, un lourd secret, celui d’un passé lié à une secte de tueurs. Et ces derniers cherchent Nini depuis des années.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
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Sortie :
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ISBN :
2756003530
Notre avis sur NINI #1 – Héritage
Cette nouvelle série mélange les genres. Il s’agit d’une sorte d’hybride entre le manga et la BD franco-belge ; un coup déjà fait par Delcourt pour d’autres titres comme Les Légendaires. Le style graphique rappelle en effet les productions nippones. On retrouve, par exemple, une certaine exagération des traits des personnages, même si elle est très atténuée par rapport aux mangas purs. En revanche, le format est celui d’un album classique et l’histoire est publiée en couleur.
L’univers de Nini est largement inspiré du Japon féodal : décor, architecture des villes, arts martiaux… Les personnages, eux, sortent tout droit d’un bestiaire hétéroclite. Plusieurs « familles » se partagent ce petit monde : les lapins, les lamas, les loups, les huskies, les pandas, etc. Cela fait irrémédiablement penser aux classiques de Disney, à l’instar des choix des couleurs.
Ce premier tome, qui contient une histoire complète, propose deux histoires en une. La première, c’est le complot. Il occupe uniquement cet album. La seconde, c’est bien sûr le secret de famille de Nini. Ce secret va vraisemblablement être le fil conducteur de la série. Et les auteurs vont envoyer leur héroïne éclaircir ce mystère dès la fin du tome, annonçant la suite de l’aventure.
L’histoire, au premier abord, n’est pas des plus originales et pèche par un manque de suspense. Tout s’enchaîne très vite, sans laisser de place à une intrigue très riche. Le récit est néanmoins raconté avec rythme et efficacité. Il y a beaucoup d’action et les héros (des adolescents) du livre plairont certainement à la cible première de la série : les pré-ados.
Le graphisme, lui, est agréable et très coloré. Il aurait peut-être mérité un plus grand travail de finition. Mais tout est question de goûts et l’on pourra toujours mettre cela sur le compte d’une envie de se démarquer des autres.
Par Legoffe, le 21 avril 2008