NINJAK
L'armurerie
(Ninjak 1 à 5)
Colin King est un richissime héritier qui travaille aussi pour le compte du MI-6 sous le nom de Ninjak, un maître-assassin, expert en arts martiaux et bourré de gadgets high-tech. Alors qu’il termine une mission ou on lui a demandé de libérer une détenue particulièrement dangereuse, Roku, on l’envoie infiltrer une organisation spécialisée dans le trafic d’armes au marché noir, L’Armurerie ! Mais bien sur, quand il découvre que Roku est le bras droit du chef du réseau qu’il doit abattre, la mission devient tout de suite bien plus dangereuse !
Par fredgri, le 16 juillet 2017
-
Scénariste :
-
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782375780602
Notre avis sur NINJAK #1 – L’armurerie
Si vous connaissez un peu l’univers de Valiant (donc de Bliss Comics), que vous avez entendu parler du groupe Unity, vous savez que Ninjak en est l’un des plus prestigieux membres. Sorte de Batman/ninja/James Bond, le héros excelle dans les combats au corps à corps et dans le maniement des armes, c’est un redoutable personnage !
Cette nouvelle série nous propose donc de redécouvrir cet agent gouvernemental, en explorant son passé, sa relation avec ses parents, avec son majordome et ses premiers pas en tant qu’agent.
J’aime beaucoup la façon d’écrire de Matt Kindt qui alterne les séquences passées avec le présent. Ainsi, pendant que Ninjak mène sa mission, pendant qu’il glisse plus profondément dans les arcanes de l’organisation, on le rencontre enfant qui sort de sa chambre, la nuit, pour tenter de survivre seul dans la forêt. C’est une habile façon de montrer que ce personnage de Ninjak est né d’un ensemble de process, de références, d’envies qui ont aidé Colin à se forger, à vouloir devenir un aventurier au service de son pays !
En contre partie, le personnage lorgne parfois un peu trop vers ses références que sont Batman ou James Bond, on a vraiment le sentiment qu’il n’est presque qu’une copie conforme, alors que Kindt laisse vite deviner que ce personnage va tout de même bien plus loin, ne serait-ce que par ses motivations !
En attendant, ce premier volume se dévore d’une traite tellement c’est extrêmement bien rythmé, avec une intrigue captivante et pleine de rebondissements ! Du très bon comics grand public et profond magnifiquement servi par des artistes très inspirés comme Clay Mann, Butch Guice ou Juan José Ryp !!!
Vivement la suite !
Par FredGri, le 16 juillet 2017
Publicité