NIOURK
La Ville

A la lecture du premier tome de Niourk la Bande Dessinée, j’avais été totalement ravi de retrouver le trait d’Olivier VATINE (Aquablue, Adios Palomita…) mais aussi l’histoire écrite par Stefan WUL que j’avais lu bien plus jeune.
Quelques détracteurs ont deviné qu’Olivier VATINE avait procédé à des changements vis à vis de l’histoire originale, mais quoi de plus normal pour arriver à condenser l’ouvrage de Stefan WUL en seulement  trois tome de BD? Pour ma part, la lecture n’en a nullement été gachée, et pour ce 2° tome, il en est de même, je suis ravi, enchanté, heureux… Et je recommande à tous de se plonger dans ce nouvel opus.

Olivier VATINE réussi à merveille de part ses illustrations grandioses et de part le choix des textes, à nous plonger dans l’atmosphère du livre. Avec des choix judicieux dans les parties du livre reprises, nous avons une adaptation adroite et fine.
Les personnages tels que L’Enfant Noir lui même, au regard à la fois triste, curieux et émervéillé, mais aussi les robots quasi humanisés, donnent une profondeur à l’album. La ville de NIOUK est superbe de désolation. Le trait de dessin est magnifique et les planches grandioses.
Le découpage de l’histoire est habillement mené, donnant parfois de brusques coups dans la lecture, l’accélérant puis la ralentissant pour ainsi nous apporter de bons moments de pleinitude. C’est du grand art.
Plongez vous dans les couleurs métalliques de la ville, dans le vert de la végétation envahissant les rues de Niourk ou dans le jaune de la chaleur du soleil aride.

Voilà une adaptation de très grande qualité, que les passionnés de WUL s’arracheront tout comme néophytes qui ne connaissent pas l’histoire de Niourk. Du grand Vatine, dans la superbe collection Comix Buro d’Ankama.

Par AUB, le 23 octobre 2013