Nirvana en bandes dessinées

Ils s’appellent Kurt Cobain, Krist Novoselic et Dave Grohl. Ces trois garçons hyperactifs ont été à l’origine d’une formation musicale qui, dans les années 80/90, connut une ascension et une notoriété fulgurantes. Portant le très évocateur nom de scène Nirvana, ce célèbre groupe aux consonances grunge sillonna le monde entier non sans traverser, en interne, des périodes plus ou moins critiques dues à l’abus excessif de drogues. Une putain de légende mixée par les éditions Petit à Petit

Par phibes, le 27 novembre 2009

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Notre avis sur Nirvana en bandes dessinées

La collection "Biographie en BD" des éditions Petit à Petit compte un ouvrage de plus en ses rangs. Après "Elvis", "Les Beatles", "Bob Marley" et "Michael Jackson", elle met en exergue une autre légende du rock international, le fameux groupe Nirvana.

Retraçant l’histoire de la vie tumultueuse de ce trio d’enragés, ce volumineux ouvrage apporte un éclairage complet sur son parcours atypique. De la naissance de Kurt Cobain à son suicide en passant par la création du groupe mythique et les origines de leur tube phare "Smells like teen spirit", Gaet’s aura eu l’immense tâche de sélectionner, d’agencer un maximum de faits, de documentation pour arriver à ses fins.

La biographie ainsi proposée qui s’étale sur 256 pages (ce n’est pas rien) a l’avantage de regrouper à la fois un texte accrocheur (à l’effigie des textes de Kurt Cobain) et des images fortes dans une ambiance psychédélique qui se voit en conformité avec l’univers saccadé de Nirvana. Associant des têtes de chapitres en noir parsemées de flashs blancs pour, semble-t-il, apporter une certaine déprime constante, à des développements souvent réactifs, Gaet’s expose les lieux, les personnes, la discographie, les anecdotes, les réussites, les échecs, dans une précision qui tend à prouver qu’il a bien assimiler son sujet. A ce titre, il n’hésite pas à s’entourer de personnalités compétentes pour assurer une biographie conforme et à relater des faits au plus proche de la culture underground que ce groupe représentait. De même, pour bien camper la personnalité radicale du leader, des citations engagées tirées du journal de Kurt Cobain, agrémenteront ça et là l’ouvrage.

Dans la partie graphique de cet album, Gaet’s s’est entouré d’un collectif de 19 dessinateurs qui, chacun dans leur style, évoquent adroitement les circonvolutions "nirvaniennes". Hauts en couleurs, ces travaux picturaux encensent la semi réalité et drainent une certaine fougue grunge en osmose avec l’aura des trois musiciens. Utilisant une technique de découpage non conventionnelle, le message graphique porte ses fruits et conforte avec rigueur les textes qui l’accompagne.

Voilà une initiative bien sympathique qui expose sans tabou la destinée éphémère d’un groupe dont la notoriété n’est pas encore prête à s’éteindre.

Par Phibes, le 27 novembre 2009

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