NO LONGER HEROINE
Volume 1

Hatori est amoureuse de son ami d’enfance, Rita. Toutefois, elle n’a jamais osé lui avouer ses sentiments. Mais, étrangement, elle n’est pas inquiète. Son ami a beau être le séducteur en chef du lycée, il ne reste jamais longtemps avec la même fille. Pour Hatori, il ne fait aucun doute qu’ils sont faits l’un pour l’autre et qu’il va bientôt ouvrir les yeux. Mais tout le scénario qu’elle avait écrit à l’avance s’effondre lorsque Rita commence à sortir avec l’intello de la classe, Adachi. Et, à la surprise générale dans le lycée, ça semble bien coller entre lui et la “binoclarde”. Hatori va-t-elle se laisser faire ?

Par legoffe, le 21 avril 2013

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Notre avis sur NO LONGER HEROINE #1 – Volume 1

Ce nouveau shojo est une histoire d’amour dont la narratrice n’est autre que le personnage principal, Hatori. Il s’agit d’une lycéenne tout ce qu’il y a de plus normale, qui se retrouve au pied du mur lorsque le garçon qu’elle aime s’amourache d’une autre. Elle manoeuvre alors pour tenter de conquérir le coeur de Rita, au détriment de la gentille Adachi.

L’éditeur annonce ce manga comme changeant des autres shojos puisque nous n’avons pas affaire à une héroïne parfaite ni à des aventures insensées. Non, ici, il serait question d’une Hatori qui a aussi ses défauts et ses mauvaises pensées. Et elle parle aux lectrices de situations qu’elles connaissent. L’amour a sens unique, la belle histoire avec l’ami d’enfance, voilà qui peut parler a bien du monde. En d’autres termes, ce manga mise sur le phénomène d’identification des lectrices par rapport à leur “héroïne”.

Et la recette semble assez bien fonctionner. L’aventure pourrait se passer dans n’importe quel lycée de n’importe quel pays. L’auteur fait tout pour rendre les lecteurs compatissants vis à vis d’Hatori, tout en la rendant parfois détestable. A l’inverse, Momoko Koda présente Adachi comme trèssympathique. Tout est fait pour mettre en difficulté l’héroïne face à son entourage et face à… son lectorat. L’approche, de ce point de vue, est donc bien décalée par rapport à d’autres livres.
Nous restons néanmoins dans du pur shojo. De plus, les héros imparfaits et les histoires sentimentales “normales” d’adolescents sont légions dans le monde des mangas.

Le style graphique est, lui aussi, assez classique en la matière. Cela ne le rend pas moins agréable à suivre grâce à des traits fluides et une construction dynamique.

Ce shojo parlera donc très certainement à ses lectrices et offrira des scènes cocasses autant que de jolis sentiments propres à passer un bon moment de lecture. De là à révolutionner le genre, il y a toutefois un pas que l’auteur n’a pas encore franchi.

Par Legoffe, le 21 avril 2013

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