No love lost
Volume 1

An 2233. Elixir et Yakkun sont un couple de soldats d’élite appartenant au groupe des « tueurs de lune de miel ». Faire partie de cette équipe, c’est faire partie des héros de la nation. Leur mission ? Partir dans l’espace pour détruire les robots terraformeurs d’exoplanètes déviants, qui sont une menace pour l’Humanité.  

Mais, au retour d’une mission, les deux jeunes gens sont victimes d’un grave problème. Ils évacuent le vaisseau dans deux capsules différentes et s’écrasent sur une planète inconnue. Chacun espère retrouver l’autre. A leur grande surprise, ils découvrent que ce monde est habité par une colonie d’origine terrienne. 

Pourront-ils s’en sortir et se retrouver ? Il y a urgence car un trou noir menace cette planète. 

Par legoffe, le 9 juin 2024

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Notre avis sur No love lost #1 – Volume 1

L’homme n’est pas seulement doué pour détruire sa planète. Donnez lui de nouvelles technologies et il vous abime la galaxie toute entière. Cette BD nous mène ainsi dans une étrange conquête de l’espace sur fond de tensions entre la Terre et Mars. Les héros ? Un couple de soldats qui va se retrouver séparé sur une planète inconnue.

L’auteur est haut-savoyard d’origine. Mais il a un parcours pour le moins atypique. Passionné de jeux vidéos et de science-fiction, influencé par la pop culture nippone, il aime creuser ses sujets. Publié depuis 2015 aux Etats-Unis chez l’éditeur indépendant Peow, il voit maintenant paraitre chez Dargaud la version française de son récit en trois volumes No Love Lost

Luca Oliveri a imaginé une situation géopolitique intergalactique originale. On met d’ailleurs un peu de temps à la comprendre. 

Le profil même des personnages principaux sort de l’ordinaire. L’armée forme des couples de soldats, et c’est une I.A. qui trouve l’âme soeur de chacun des meilleurs élèves de l’académie militaire.

Contrairement à ce que l’histoire pourrait laisser imaginer, nous ne sommes pas immergés dans un monde empli de robots. L’humain est au coeur du récit. Il est question de sentiments, de quête de l’essentiel… 

Et, si l’on voit quelques véhicules à la Mad Max, on découvre surtout des gens vivant très simplement, notamment à la campagne. L’ambiance paisible vécue par Yakkun contraste vivement avec les dangers que traverse Elixir. Cela donne un plus au livre, passant régulièrement du calme à l’action, de la sérénité à la tension. 

Les amateurs de récits SF devraient donc trouver leur compte dans cette aventure qui mêle habilement action et émotion. Le trait, en apparence approximatif, de Luca Oliveri, pourra rebuter certains lecteurs. Mais, s’il est vrai qu’il n’est pas soucieux des détails, ses coups de crayons forment des personnages et des scènes maîtrisés, avec une recherche de dynamisme que l’on ressent dans toutes les pages.

Par Legoffe, le 9 juin 2024

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