No sex in New York

 
Riad Sattouf est parti du 15 juin au 4 juillet 2004 à New York pour le journal Libération dans lequel sont parues, par épisodes, les planches qu’il a dessinées relatives à ce voyage. Sans en avoir fait un reportage académique sur la "grosse pomme", Riad Sattouf nous livre un album souvenir, un carnet de route en BD qui nous fera rencontrer, à ses côtés, les gens qu’il a côtoyés là-bas et qui nous fera prendre connaissance avec amusement de toutes les anecdotes que peut comporter un tel voyage initiatique "loin de chez soi".
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur No sex in New York

 
"Soit je le gagne à ce concours auquel j’ai participé, soit… tant pis, je ne le lirai probablement jamais". C’était il y a plus d’un an. No sex in New York arrivait sur les rayons des librairies et il n’avait même pas eu les faveurs d’un de mes coups-d’œil-dedans-juste-pour-voir-à-quoi-ça-ressemble. Il faut dire que je supposais (bien) que l’intérieur ressemblait à ce qu’on voyait sur la couverture : quelque chose qui ne m’attirait pas du tout.

Et c’est là où j’ai de la chance d’avoir des collègues qui ne font pas leur "marché BD" comme moi : j’ai pu me le faire prêter !

Dès qu’on ouvre la BD, on se retrouve face à une carte de New York commentée par des bulles, les commentaires de Sattouf. C’est un concentré de trucs sérieux, comme pour arriver au quota culturellement correct avant d’enfin rentrer dans la BD elle-même et de s’y amuser ! Sympa !

Suit un prologue nous expliquant deux choses très importantes : le projet en lui-même et le titre de la BD. (Vous verrez) Le ton est donné.

Et après : carte blanche à un Riad Sattouf qui nous divertit en nous contant de multiples choses rigolotes. Ce qu’il a vu, ce qu’il a fait, ce qu’il a entendu. Ca m’a rappelé le chapitre de Japon (Casterman, Collection Ecritures) où Joann Sfar a dessiné "Le Tokyo de Oualtérou". C’est le même principe : celui du mec qui arrive quelque part à l’étranger et qui se fait accompagner par quelqu’un qui habite là-bas et qui peut lui apprendre des choses, lui conseiller des trucs, etc, etc… La porte ouverte à bien des délires ! C’est le genre de récit où le dessin, même s’il n’est pas du grand art – c’est le cas, dirais-je – se met de lui-même en retrait par rapport aux textes.

Je connaissais Sattouf uniquement au travers ce qu’il fait dans Fluide Glacial (Indice qui aurait dû titiller un peu plus ma curiosité, pardon Riad !). Désormais, je le connais un peu plus : son travail, son dessin, mais aussi son humour, et même tout sur une petite vingtaine de jours qu’il a passés à New York.

Je suis bien content d’avoir lu cette BD. Finalement, ça n’aurait pas été plus mal que je la gagne à ce concours auquel j’avais perdu !
 

Par Sylvestre, le 4 mars 2006

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