NOMADE
Gauthier de Flandres
Renaud de Chatillon, accompagné de sa sœur Vespera et d’hommes de troupes, escorte une cage qui enferme un secret. Mais ils sont attaqués en route par la secte des assassins.
Les hommes sont tués, excepté Chatillon et sa sœur. Ils sont gardés pour être vendus au caravansérail de Meg Halstar. Là, Vespera, qui réclame à boire, va être servie par un étranger. L’un des assassins n’apprécie pas et affronte l’étranger. Ce dernier le tue. Les compagnons de l’assassin encerclent l’étranger. Malheureusement pour eux, celui-ci a d’autres alliés ! L’étranger propose d’acheter la femme et son frère pour 6000 ducats. Il doit donc trouver assez rapidement cette somme. L’étranger, qui se nomme Gauthier, décide d’affronter le mage Calfa pour payer la rançon.
Gauthier devra affronter une femme, une guerrière et s’il gagne, il aura l’argent.
Par berthold, le 6 novembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782803627394
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2 avis sur NOMADE #1 – Gauthier de Flandres
Nomade ! Une nouvelle série créée par Jean Dufaux ?
En fait, non. Il s’agit tout simplement de la "suite" de Croisade, comme il écrit sur la couverture : Croisade, seconde époque.
Nous retrouvons le personnage de Gauthier de Flandres, que nous avons vu dans Croisade. Jean Dufaux et sans oublier Philippe Xavier n’avaient pas tout dit sur cette "Croisade". Nous sentions bien qu’ils voulaient revenir sur certains personnages.
C’est donc avec plaisir que nous retrouvons Gauthier de Flandres. C’est amusant car il y a quelques semaines j’ai lu que Jean Dufaux voulait faire un western, et le début de ce nouveau tome me fait justement penser à un western avec l’attaque de la "caravane" par des "bandits", puis l’arrivée d’un étranger qui se mêle de ce qui ne le regarde pas.
Bref, pour moi, cela débute très bien. Nous sentons la tension dès le départ. Nous sentons que ce que cache la cage va apporter les ennuis.
Le récit de ce tome 1 est vraiment prenant, réussi. Le lecteur va passer un excellent moment de lecture, servi par l’action, le suspense et l’émotion, ainsi que par l’amour (vous y verrez d’ailleurs une très belle scène d’amour entre Gauthier et la guerrière, Lhianes ! )
Jean Dufaux, depuis le mois de septembre 2010, fait un parcours sans faute avec ses sorties : Barracuda, Drax, Nomade et ce n’est pas fini. Ici, avec Gauthier de Flandres, nous sommes déjà accrocs et il nous tarde de lire le prochain tome.
Dufaux crée aussi un très beau personnage féminin : Lhianes, qui a su aussi inspirer Xavier qui, d’ailleurs, lui a donné beaucoup de charisme et de présence.
Nous avions déjà pu apercevoir le talent de Xavier sur Croisade et là, aidé une nouvelle fois par les couleurs de Chagnaud, nous restons admiratifs devant la beauté des planches. Le désert est vraiment superbe, vu par ces deux artistes. Les personnages ont quelque chose, ils ont beaucoup de présence, ils dégagent un je-ne-sais-quoi qui fait que vous vous intéressez de suite à eux.
Les amateurs apprécieront à la fin du livre comment nait une planche avec le texte de Dufaux, puis les étapes de crayonnés et d’encrage faite par Xavier. Une belle leçon de BD !
Nomade débute sous les meilleures auspices. Il nous tarde de découvrir la suite !
Par BERTHOLD, le 6 novembre 2010
Pour notre plus grand plaisir, Jean Dufaux et Philipe Xavier rallument la flamme terrible qui anime les acteurs de ce conte flamboyant.
La paix est officiellement revenue sur le désert brulant, Hiérus Halem est déclarée ville ouverte sous la protection du Sultan Ab’dul Razim, maitre du croissant et des sables et le maitre des machines a pris possession des becs de feu.
Gauthier de Flandres ayant refusé de participer à la folie meurtrière, il se retrouve sans patrie et sans maitre avec pour seuls compagnons Osarias et les hommes qu’il a libérés.
Mais si la guerre ouverte est terminée, le démon lui n’a pas disparu, le Qua’dj rode encore et sa route croisera à nouveau celle de Gauthier devenu nomade.
Jean Dufaux confirme, s’il en était besoin, son grand talent de conteur avec cette ouverture sur le destin de Gauthier. Son écriture, fine et subtile, a su donner vie à cette saga étrange et magnifique, les dialogues vifs et incisifs emportent l’action sans aucun temps mort, sans aucun répit pour les protagonistes car le Qua’dj est de retour, délivré et plus fort qu’avant.
Mais un scénario, aussi brillamment écrit soit-il, ne serait rien sans le dessin qui lui donne vie. J’étais déjà sous le charme du trait de Philippe Xavier pour Croisade et précédemment pour Le souffle ou Paradis perdu, mais je découvre dans Nomade quelque chose de plus que je ne parviens pas à définir, c’est encore plus magique, plus puissant que Croisade.
Le dessin parait simple, sans fioritures et pourtant il fourmille de détails et donne à chaque décor une précision évidente au regard.
Le découpage et le placement des angles de vue sont si minutieusement étudiés qu’ils en deviennent naturels, l’œil suit le déroulement du récit sans accroc, c’est limpide. On se bat avec Gauthier, on subit la violence du démon, on souffre avec chacun des protagonistes car c’est là le véritable art du dessinateur que de vous faire entrer dans le récit.
Le troisième pilier d’un album est bien évidemment le coloriste, Jean Jacques Chagnaud qui sublime par ses pinceaux le dessin de Xavier. Ces couleurs, chaudes comme le désert, froides comme la mort, rouges comme le désir et la folie imprègnent l’album d’une ambiance étourdissante.
Trois grands talents qui se conjuguent, avec un seul objectif, offrir aux lecteurs un grand moment de plaisir.
Par Olivier, le 7 novembre 2010
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