NOSFERATU
Si vis pacem

De nos jours, en Inde, à Bombay.
Des enfants réveillent une vieille créature dans un vieux temple. Celle-ci va se nourrir de leur sang.

Dans un autre endroit.
D’autres personnes ressentent la renaissance de cette créature. Vladek est l’un d’eux. Il est d’autant plus inquiet qu’il pensait l’avoir tuée il y a à peu près cinquante ans.

Rome. An 40 après Jésus-Christ. L’empereur Caligula suit les conseils d’un homme étrange qui couvre son visage. Le centurion Vladica vient perturber l’orgie de Caligula. Ce dernier, sur l’avis de son conseiller, décide de prendre Mucia, la femme du centurion, pour en faire une catin. Vladica ne laissera pas faire cela sans lutter…

 

Par berthold, le 11 mars 2011

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Notre avis sur NOSFERATU #1 – Si vis pacem

Nosferatu, la nouvelle série qui sort ce mois-ci chez Soleil n’est pas un énième remake du Nosferatu de Murnau en bandes dessinées. Il s’agit vraiment d’une nouvelle série originale qui nous donne une nouvelle vision des vampires.
Après American vampire, Vamps et d’autres titres, les suceurs de sang sont revenus à la mode.

Nosferatu est écrit par Olivier Peru, le scénariste d’In Nomine. Il signe là un très bon premier tome qui place les personnages et l’intrigue. Vous y ferez connaissance avec "Le premier Maître", Nosferatu, revenu d’entre les morts, et vous apprendrez qu’il a même bu du sang du "ressuscité". Olivier Peru nous fera voyager dans le temps entre l’époque romaine sous Caligula et la période actuelle. Le lecteur suivra aussi Vladek, alias le centurion Vladica, mais aussi il découvrira un groupe de chasseurs de vampires, dont deux d’entre eux sortent du lot : Chelsea et son partenaire, Erick Van Hess. Un homme qui a perdu sa famille, massacrée par des vampires, et dont le corps est couvert de cicatrices.
Peru ne nous laisse que peu de temps morts avec ce tome 1, qui va nous amener de surprises en surprises. D’ailleurs, à lire ce tome, le lecteur se posera la question de savoir qui est vraiment le "méchant" de cette histoire.

Le dessin a été confié à Stephano Martino qui y fait un bon travail. Il passe avec aisance de la période romaine à l’actuelle. Il sait nous placer dans l’ambiance et nous donner quelques moments de frayeur. Le tout bien agrémenté par les couleurs de Digikore Studios.

Si vis pacem est donc une bonne surprise. Il amène de nouvelles idées au mythe du vampire et s’avère être aussi un bon thriller. Venez donc mordre dans ce tome 1 sans hésiter, vous ne le regretterez pas.

 

Par BERTHOLD, le 11 mars 2011

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