NOUVELLES AVENTURES DE CARLAND CROSS (LES)
L'ombre de l'Eventreur
Cinquante ans après les crimes de Whitechapel, un mystérieux assassin reproduit les crimes commis par le tristement célèbre Jack l’éventreur : même date, même lieu.
Qui veut ressusciter l’ombre de Jack ?
Carland Cross et son acolyte prêtent main forte à Scotland Yard dans cette enquête.
Lors de leurs investigations, ils viennent à rencontrer un mystérieux médium et sa troublante fille, qui semblent en savoir plus qu’ils ne l’avouent.
Carland s’implique lui-même beaucoup dans l’affaire, bien au-delà de ce que son aspect surnaturel peut expliquer…
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2845656270
Notre avis sur NOUVELLES AVENTURES DE CARLAND CROSS (LES) #1 – L’ombre de l’Eventreur
Cet album me laisse une impression étrange. Pourtant je n’ai rien de rédhibitoire à lui reprocher…
D’ailleurs, dès la première page de l’album, je suis tombé sous le charme du dessin, et plus particulièrement des couleurs. On pourra reprocher un coup de crayon un peu statique, mais j’ai beaucoup aimé les expressions des visages ; rendre la folie, par exemple, à travers un regard, c’est très très fort.
La manière qu’a Isaac Wens de jouer avec les ombres est surprenante aussi. La texture des couleurs accentue cet effet, on a l’impression de voir à chaque vignette une petite peinture, c’est vraiment très beau !
Les couleurs renforcent l’atmosphère surnaturelle de l’histoire, avec beaucoup de tons sombres, oscillant entre l’ocre rouge, le marron, le gris, le noir…
Bon, y’a que du bon là dedans, me direz-vous, alors… ?
Ben oui, sauf qu’une BD, c’est aussi un scénario. C’est bon dans l’ensemble, mais il y a des petits trucs qui me chiffonnent. C’est bizarre comme impression, mais comment dire… Il y a de très bons passages (pourquoi Carland se sent si impliqué dans l’histoire par exemple), et d’autres qui laissent un peu perplexe (qu’est-ce qui a motivé la fille du médium ?).
Je supposerai dans ces derniers cas que le contexte (fantastique) fait que Michel Oleffe ne veut peut-être pas tout expliquer, et ça me convient tout à fait en définitive. Il faut qu’il reste une petite part de mystère pour laisser planer au-dessus du lecteur cet aura un peu malaisée qui l’habite lorsqu’il referme le livre.
Vous savez bien, quand vous rabattez le quatre de couv’ à 1h du matin et que vous tournez la tête au moindre craquement…
Par PATATRAK, le 11 février 2004