NOVIKOV
Le sang des Boyards

Saint Pétersbourg, sous le règne de Catherine II, fin du XVIIIème siècle.
L’officier de la police impériale, Novikov, enquête sur cette série de meurtres qui touche la noblesse libertine et progressiste.
Le suspect serait ce moine fou, Troubelkine.
Mais pour Novikov, il y a autre chose. Aussi, plus son enquête avance, plus il en apprendra sur le meurtre mystérieux de sa femme.

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur NOVIKOV #2 – Le sang des Boyards

Conclusion du premier dyptique de la série.
Patrick Weber, le scénariste, a su, jusqu’à la fin, entretenir le suspense, comme lorsqu’on regarde une bonne série policière américaine à la télévision, et dont on ne découvre le coupable qu’à la fin.
Ici, c’est la même construction narrative. Vous êtes pris dans la tourment du récit, vous suivez Novikov dans son enquête et ses aléas. L’une des bonnes idées du scénario vient de certains seconds rôles, comme la servante de Novikov, ou certaines de ces conquêtes. Toutes ces petites choses, comme la perte de sa femme,  font que le lecteur s’intéressse au personnage.
Certes, celà peut paraitre un peu classique comme récit, mais ne boudons pas notre plaisir. C’est un bon récit policier comme on en voit peu. D’ailleurs, je rapproche la collection "Dédales" de la collection "Grands détectives" de chez 10/18.
Et puis, le dessin de Brindisi est agréable, dynamique, expressif, parfait pour le récit. 
Ses personnages féminins sont assez belles, charmantes.
De quoi plaire à tout amateur de récits policiers ou d’aventures.
Une série palpitante qui vaut le détour..

Par BERTHOLD, le 27 avril 2006

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