O'BOYS
Deux chats gais sur un train brûlant

Huck et Charley ont pris la fuite, sachant que le shérif Bisher leur ferait la peau s’il les rattrapait. Ils grimpent à bord d’un train de marchandises. Mais ce dernier est vite arrêté par… les hommes de Bisher. Heureusement, un des voyageurs aide les deux fuyards. Il a été intrigué par l’inscription « Snake » du chapeau de Huck. Selon lui, c’est le même couvre-chef que celui du Grand Leader qui mène la lutte pour les plus défavorisés. Pour Huck, l’espoir renaît. Son frère est peut être vivant.

Par legoffe, le 29 octobre 2009

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Notre avis sur O’BOYS #2 – Deux chats gais sur un train brûlant

L’aventure dans l’Amérique des années 1930 continue. En pleine crise économique, Huck et son ami Charley nous font vivre un road trip mouvementé. Poursuivis par un shérif sans scrupules, ils vont tout à coup goûter aux révoltes de ceux qui dénoncent l’injustice sociale. C’est l’heure de la chasse aux « rouges », non pas les indiens mais ceux qui sont considérés comme des communistes.

Le périple est long dans cette Amérique de la misère, mais le voyage a lieu sans regarder la montre. Les multiples rencontres et le rythme soutenu garantissent une très bonne récréation. L’ensemble prend aussi, en quelques occasions, une tournure mystique, lorsque Charley se met à jouer du blues. La musique à en perdre l’âme… un hommage à quelques grands noms comme Robert Johnson.

Le scénario de Thirault est parfaitement maîtrisé, imbriquant de nombreux enjeux et personnages sans pour autant s’y perdre. Seule la conclusion du tome m’est apparue un peu tirée par les cheveux, mais – après tout – pourquoi pas ! Cela va sans doute donner une autre tournure au troisième et dernier tome.

Quant aux dessins de Cuzor, ils sont certes classiques, mais impeccables. Il nous fait revivre à merveille le pays de l’Oncle Sam, donnant à ses personnages de vraies « gueules » aux traits marqués.

Si vous n’avez pas encore découvert cette série, prenez en douce le prochain train de marchandise. Vous y entendrez la musique du Diable et le grand air d’une Amérique en plein doute.

Par Legoffe, le 29 octobre 2009

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