O.M.A.C.

(OMAC 1 à 8)
Sélectionné par la Global Peace Agency, le jeune Buddy Bank est transformé en super homme, OMAC, par les bons soins du professeur Myron Forrest qui peut ainsi mettre en fonction son invention Brother Eye, un satellite qui va accompagner Buddy, ou plutôt OMAC,Dans ses missions. Seulement voilà, le monde ou évolue OMAC est un monde futuriste dirigé par les grandes corporations qui fabriquent des êtres artificiels, qui louent des villes entières pour leur simple plaisir… OMAC a donc du pain sur la planche !

Par fredgri, le 24 octobre 2014

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Notre avis sur O.M.A.C.

Je ne suis habituellement pas un fan inconditionnel de Jack Kirby. Peut-être parce que son empreinte est trop présente partout !!! Toujours est-il qu’il a malgré tout créé des personnages mythiques et des univers non moins originaux. L’une de ses créations qui m’intriguait le plus était justement ce fameux OMAC.

A la base, Kirby avait présenté cette idée de monde futuriste pour le personnage de Captain America, mais Marvel n’avait pas été plus que ça intéressé. Du coup le King avait gardé tout ça dans un coin. Quand, en 74, DC lui demande de créer une série (avec la contrainte entre autre de pondre des épisodes en 2 semaines…) il ressort cette idée et il en résulte OMAC.

Quand on regarde maintenant ces 8 épisodes, on ne peut que se rendre compte que d’une part il règne une ambiance assez prophétique sur cet univers, mais surtout qu’on a un Kirby particulièrement inspiré pour les idées (graphiquement ça n’est pas son meilleur boulot, mis la contrainte du temps y est certainement pour beaucoup !). C’est incroyable de modernité et d’audace, un monde qui rappelle 1984, qui renvoie vers les bases du comics de super-héros (le bien contre le mal) tout en produisant quelque chose bourré de potentiel ! J’avoue que cette lecture fut vraiment enthousiasmante et m’a redonné la foi pour cet artiste !

Même si ces 8 numéros n’ont pas trop marché, même si ce personnage demeure l’un des personnages Kirbiens les plus sous-exploités à ce jour, il n’en demeure pas moins que je vous conseille cette lecture passionnante que nous présente Urban, dans la foulée des deux sublimes volumes de Kamandi !

Par FredGri, le 24 octobre 2014

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