Oh, quel blocus!

Moerell et Bibiche, une série de gags hors du commun, qui mettent en scène des situations banales et les tournent à la dérision de manière très fine même si ça peut devenir très lourd.

Par aub, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

2 avis sur Oh, quel blocus!

Pour ceux qui lisent Fluide Glacial, il y a des auteurs et des histoires qu’on aime lire avant d’autres quand on achète le mensuel, pour moi Moerell en est l’exemple. Cette BD fût un vrai bonheur à lire, et j’aimerais vraiment qu’il existe encore et encore des histoires à publier juste pour que de temps en temps on est l’impression que rien n’a disparu. Un hommage signé de Jean Solé est présent en début d’album, et donne un pincement au coeur à la lecture.

Si il en a qui ne connaisse pas encore Moerell alors cet album est une excuse incontestable pour le découvrir.

Mes souvenirs de Moerell :
J’ai eu la chance de rencontrer Moerell en juin 2002, lors d’une séance de dédicaces au festival de Sierre (Suisse) et j’ ai gardé un souvenir indélébile d’un auteur simple et généreux. j’ai été séduit par cet homme qui avait une pile d’une dizaine de BD devant lui, et qu’il allait dédicacer. Il a pris la mienne, et m’a dit « Revenez dans 1 heure, profitez en pour aller vous balader et voir d’autres auteurs… », alors que moi j’avais envie de causer un peu avec lui. J’ai demandé si je pouvais rester quand même, il m’a souri et m’as dit « Oui, bien sur ».

Ensuite il a sorti 3 feuilles avec des dessins de Moerell, et m’a demandé lequel je voulais, j’ai fait mon choix… et il a commencé à le recopier trait pour trait. Surpris, je lui ai demandé pourquoi il faisait ça, et très naturellement sans lever la tête du papier il a répondu : « Parce que je ne sais pas dessiner ». La conversation a continué et Moerell m’a expliqué que pour dessiner un personnage il se mettait lui même en situation, se mettait devant une glace, prenait une photo de la posture désirée et mettait ça ensuite sur papier…

Un jour de janvier 2003, cet auteur nous a quitté. Raconter cette petite rencontre est pour moi un tout petit hommage, c’est lui montrer que je ne l’ai pas oublié.

Par AUB, le 11 juillet 2003

Souvenirs…. Suite :

Salon du livre de Paris en 2002. J’attendais Mr Maëster qui aurait du être assis à côté de lui pour une magique séance de dédicace. Nous étions quelques uns à l’attendre et Moerell, lui, attendait les lecteurs, un petit sourire aux lèvres, un regard amusé adorable. Et le temps passe… Pas de Maëster à l’horizon et personne d’assez compétent pour répondre à notre douce question : « mais que peut on faire ? » ou à l’autre question plus virulente : « Alors, vous nous le donnez ce satané ticket de tirage au sort….. ? » groumph…pchhhhh …fume, fume… Et là, invariablement, le regard adorable de Moerell qui se dirige vers la chaise vide de son voisin, puis vers moi, puis qui sourit encore en entendant cette merveilleuse réponse des responsables du stand : « heu…….. !! »
Finalement c’est Moerell lui même, qui trouvant la situation inexplicable a craqué (pour nous et par gentillesse) et a fait le boulot des attachées de presse : il a décroché son portable et a directement appelé son ami !
Voilà comment , enfin , grâce à lui, nous avons pu repartir au bout de quelques heures, libres, sans avoir rencontré l’illustre Maëster mais par contre je suis ravie d’avoir croisé un amour d’homme, où tout se lit dans le regard : et son humour et sa gentillesse !
Mr Moerell , à vous lire !

Par MARIE, le 13 juillet 2003

Publicité