OKKO
Le cycle de la Terre (2/2)

Okko et ses amis pensent leurs plaies après l’attaque subie, qui les laisse orphelin de Noburo. Le colosse fut emporté par un monstre ailé et Okko ne veut pas l’abandonner. Ce qui reste de l’équipe se dirige alors vers le huitième monastère qui abrite les bibliothèques interdites. Ce lieu recèle tout le savoir du Pajan, et même des recueils interdits depuis longtemps et tombés dans l’oubli.
Ces recueils sont la cible de ces curieux moines démoniaques qui rêvent de construire une armée possédant le savoir des grands tacticiens et généraux de l’empire. Mais Okko veille pour que cette armée ne voit jamais le jour.

Par eric, le 1 janvier 2001

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2 avis sur OKKO #4 – Le cycle de la Terre (2/2)

Ce tome 4 termine le second diptyque : le cycle de la Terre. Et je trouve que Hub, l’auteur, le conclut avec maestria par cette bataille finale entre les forces du mal et la petite troupe mené par Okko.
Le récit, l’ambiance sont tendus dans ce récit. Le suspense ne nous lâche pas une seconde et ce, même quand on a droit à des flash-backs verbaux assez longs. Même là, nous sommes pris dans le coeur de l’histoire. C’est vrai que j’ai eu du mal à me défaire de ce livre à la fin de ma lecture. Je crois que le final m’a assez impressionné. C’est cette maitrise qu’a Hub pour nous impressionner avec son dessin, sa créativité, ses idées dans ses pages.
Nous en découvrons un peu plus sur Okko mais, sans trop en dire encore : aux lecteurs de se faire une idée comme cette question posée par sa camarade de combat, s’il a oui ou non tué sa mère?

Le cycle de la Terre se termine. C’est donc avec intérêt que j’attends le prochain cycle.

Par BERTHOLD, le 13 février 2008

Comme pour le cycle de l’eau, le cycle de la terre prend fin avec ce second tome. A partir du moment où Okko prend en chasse les moines fous le récit ne cesse de s’emballer. Même les longs monologues qui servent à expliquer la genèse de l’ordre au corbeau se lisent avec plaisir et ne cassent pas le rythme de l’histoire. Si cette histoire est très dynamique, on laisse de côté les combats de sabre pour une course poursuite effrénée.
Le dessin de ce tome est, lui, pas complètement dénué de reproches, si on veut vraiment trouver une critique à faire, car il se trouve qu’Okko dans sa course poursuite prend un peu l’apparence, un bref moment de sa guide : Fauche-le-vent. Mise à part cette toute petite erreur, nous passons un bon moment à suivre cette aventure qui dispose d’un découpage agréable et d’un dessin dynamique. L’histoire est baignée par la couleur ocre de la terre, même si l’extrait montre une scène enneigée. Si les paysages sont un peu moins attirants que dans les premiers tomes, les décors et les scènes d’intérieur comme celles de la bibliothèque sont vraiment réussis.
Rien que le dessin donne envie de lire cette série et c’est avec plaisir que l’on retrouve Noburo qui, après une longue conversation avec son ravisseur, revient prêter main forte à Okko pour un combat pas totalement dénué de morale, et va nous emmener ensuite vers les pays du nord pour le cycle de l’air.

Par Eric, le 10 février 2008

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