OKKO
Le Cycle du Vide I

Chaque diptyques d’Okko forment un cycle. Il y a eu l’Eau, la Terre, l’Air et le Feu. Ce neuvième tome ouvre celui du Vide. Et ce Cycle du Vide s’intéresse à la jeunesse d’Okko, alors que le ronin annonce à ses compagnons qu’il est temps de prendre sa retraite.

Hub à nous offre avec ce premier volet un récit passionnant !
Lorsque j’ai lu les autres tomes de la saga, je n’ai pas décroché du début à la fin, mais là, j’avoue que je me suis pris une claque. Quel talent de conteur ce Hub !
Ainsi, il commence par des retours en arrière en nous présentant un samouraï amoureux d’une femme qui va en épouser un autre, plus âgé. Puis, nous retrouvons ce samouraï affrontant un sorcier. Après, Hub nous fait retrouver nos quatre héros au moment où le drame va se jouer.
L’auteur a un réel talent d’écriture. Il nous entraine sur diverses périodes de la vie de ses personnages sans que cela ne gêne notre lecture.
La jeunesse d’Okko montre aussi comment le ronin est devenu ce qu’il est. Ainsi, nous croisons un garçon, un fils de seigneur, arrogant et agressif ! Un garçon qui n’a pas connu sa mère, qui a toujours voulu savoir à quoi elle ressemblait. Et une rencontre sur la tombe de celle-ci change le comportement d’Okko.
Hub donne quelques indices d’ailleurs sur un autre personnage important de cette saga.

Graphiquement, je reste époustouflé par la maestria d’Hub au travers de ses planches de toutes beautés, où rien n’est laissé au hasard, où il n’y pas de défauts.
Le dessinateur se permet aussi quelques scènes choc qui permettent aux lecteurs de se focaliser sur certaines cases qui sont des passages marquants de la vie d’Okko. Et puis, il y a les décors : magnifique ! Le tout servi par des couleurs adéquates.

Le premier tome du Cycle du Vide s’ouvre en beauté pour un récit où les secrets d’Okko seront dévoilés. Une œuvre d’une rare maitrise à lire sans hésiter.

Par BERTHOLD, le 26 mai 2014