OKSA POLLOCK
L'Ennemi

Trois ans après la sortie du premier volet de l’adaptation d’Oksa Pollock en bd, Glénat propose ce deuxième opus.

On retrouve Corbeyran, qui se charge d’adapter les romans d’Anne Plichota et Cendrine Wolf. C’est plutôt efficace, sans être grandiose. Le récit se lit avec plaisir. On a notre lot de surprises et de rebondissements. On en apprendra un peu plus sur l’héroïne, sur la mission qui l’attend et sur cet étrange monde nommé Edéfia.
Ce n’est pas toujours facile d’adapter un roman en bandes dessinées, l’exercice est parfois périlleux, avec Oksa Pollock, Corbeyran semble bien parti pour nous donner une relecture plutôt agréable et réussie. Bien sûr, il y a des coupes dans le récit,  et les puristes vont s’en offusquer. Les autres sauront apprécier en se plongeant dans les romans pour en découvrir un peu plus.

Là, où cependant cela pêche un peu, à mon avis, c’est au dessin. Non qu’il soit mauvais, loin de là : Nauriel dessine de bons personnages, les proportions sont bonnes, les détails aussi. Le jeu sur les mains est parfait, les expressions sur les visages aussi. Mais c’est dans les décors que cela m’embête. Par moment, ils sont vides. Il manque quelque chose. Mais les couleurs d’Isabelle Rabarot sont assez belles pour nous faire oublier ces petits défauts.

Un second tome qui s’apprécie et donne envie de poursuivre l’aventure aux côtés d’Oksa Pollock.

Par BERTHOLD, le 29 juin 2016