Olympia
Alex et Sam ont du mal à se remettre de la disparition de Carole après le casse de la Grande Odalisque, même un an après. Elles ne savent pas que leur ami est… vivante ! Pour l’heure, toutes deux s’apprêtent à réaliser un vol au Musée de l’Armée, aux Invalides. Une opération complexe, mais qui n’est rien face au défi qu’elles vont bientôt devoir relever à cause d’un parrain de la mafia. Pour rembourser une dette, elles vont tenter de sortir du Petit Palais trois peintures de vénus dont la célèbre Olympia de Manet.
Par legoffe, le 29 novembre 2015
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782800163437
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Notre avis sur Olympia
Ce qui ressemblait à un one-shot (« La Grande Odalisque ») a finalement généré une suite dans la collection « Aire Libre ». Vivès, Ruppert et Mulot offre ainsi une nouvelle aventure à Alex, Carole et Sam. Elle se déroule juste après les faits du premier album.
Nos cambrioleuses sont fidèles à elles-mêmes, formant un trio soudé malgré des personnalités aux antipodes les unes des autres. Il en résulte un bon équilibre propice à l’ambiance du récit, avec du sérieux et du beaucoup plus léger, notamment grâce à Alex, toujours aussi déjantée. Elle amène ce grain de folie qui donne le ton de la BD et, quelque part, sa personnalité. Car, au premier abord, le récit pourrait apparaitre classique dans son scénario (sur un modèle présentation de l’objectif, préparation du casse et mise en oeuvre de l’opération…). Du déjà vu… Sauf que les auteurs y intègrent cet esprit décalé qui les différencie des autres et donne une saveur plus affirmée à ce polar.
On retrouve également leur style graphique, un brin torturé, qui ne cherche pas le détail. Ils font vraiment partie de cette nouvelle vague d’auteurs qui dessinent avec beaucoup de spontanéité. Cela donne à la bande dessinée un aspect rafraîchissant, du dynamisme et de l’efficacité.
Mais, comme lors du premier opus, tout cela ne suffit pas à en faire un grand album qui marquera le lecteur. Il s’agit plutôt d’une bonne distraction où on ne s’ennuie pas un instant. Ce n’est déjà pas si mal, mais il manque un peu de contenu pour inspirer réellement l’enthousiasme. C’est dommage pour un album aussi beau et qui a le privilège d’intégrer la mythique collection animée par Dupuis.
Par Legoffe, le 29 novembre 2015
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