OLYMPIQUE LYONNAIS
Qui a volé OL-Bot ?
Demi-finale de Coupe de France au Groupama Stadium : l’Olympique Lyonnais affronte Bordeaux. Comme régulièrement lors des matchs à domicile, OL-Robot, fleuron de la technologie lyonnaise, permet à un enfant malade de suivre depuis sa chambre d’hôpital l’avant-match, en interactivité avec le terrain et les joueurs. Soudainement, la trace du précieux robot est perdue dans les travées du stade !
Une jeune et jolie journaliste, Camille, vient enquêter à Lyon pour tenter de le retrouver !
Par v-degache, le 20 janvier 2021
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791034735464
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Notre avis sur OLYMPIQUE LYONNAIS #1 – Qui a volé OL-Bot ?
Qui a volé OL-Bot ? est édité par Dupuis dans sa Sport Collection, réalisée en partenariat avec plusieurs grands clubs de football européen (Arsenal, Barcelone, Standard de Liège, Benfica, FC Bruges, Newcastle…). Ici il est question du grand club français qui a régné sur le football français de 2001 à 2008, tout en imposant sa griffe sur la scène européenne : l’Olympique Lyonnais.
Rien de bien nouveau dans ce concept puisque le PSG collabore par exemple avec les éditions Soleil ou bien l’OM et l’ASSE avec les éditions Hugo.
Le format comics (ici cartonné) est la première marque d’originalité de la collection. La deuxième est le soin accordé à une telle production, ciblant prioritairement les jeunes lecteurs fans du club concerné. En effet, François Maingoval développe ici une enquête policière autour de la disparition de l’OL-Robot, reprenant, en le modifiant graphiquement, le vrai robot téléguidé et connecté, développé par l’OL Fondation, qui permet à des enfants malades de dialoguer avec les joueurs et de les suivre avant les matches. Camille, jeune journaliste parisienne dans un magazine féminin parisien, se retrouve parachutée dans la capitale des Gaules pour enquêter. On peut penser que celle-ci reviendra pour de nouvelles aventures dans les tomes suivants. Tout en suivant une narration relativement linéaire adaptée à un jeune lectorat, cela tranche tout de même avec certains scénarii décérébrés qui n’ont comme finalité que le marketing du club concerné via le medium BD.
Troisième point différenciant Olympique Lyonnais – Qui a volé OL-Bot ? du reste de la production des BD-foot, c’est le choix graphique ! Au dessin, on retrouve Vincent Dutreuil, associé depuis peu aux nouvelles aventures de Michel Vaillant, signe de superbes planches, notamment urbaines, avec les belles couleurs de Christian Lerolle.
Car Qui a volé OL-Bot ? ne se contente pas de scènes de matchs ! Lyon est un personnage à part entière, sublimée par Dutreuil, qui l’utilise comme un décor à part entière, riche de son architecture, de son histoire, et de son patrimoine. Nul doute que la cité de Paul Bocuse sera encore au centre des péripéties de nos héros dans le tome 2 !
Que ce soit dans la représentation de la ville ou des scènes se situant dans et à proximité du Groupama Stadium, les auteurs recherchent le réalisme. Les supporters lyonnais trouveront leur bonheur dans ce souci de la précision et du détail, les autres y découvriront une ville lumière et un stade moderne et esthétique.
Outre l’enquête policière, la BD sera appréciée de tous les gones par l’atmosphère des tribunes bien restituée par les auteurs. Tout cela sonne juste, des chants des tribunes, en passant par les émotions des spectateurs, jusqu’aux scènes de jeu.
La transmission de l’amour de son équipe fait partie des thèmes abordés, ce qui parlera certainement aux lecteurs qui vivent ou ont vécu ces émotions en accompagnant parents ou grands-parents jusque dans les travées de Gerland ou du Groupama Stadium par un dimanche après-midi d’automne, dans les odeurs et effluves d’une nourriture pas toujours très saine ni vegan, et l’excitation d’un match décisif qui s’approche ou d’une simple rencontre de championnat.
Olympique Lyonnais – Qui a volé OL-Bot ? ravira supporters et jeunes lecteurs en les entrainant à la recherche du robot disparu, que nos héros iront chercher jusque dans les traboules de Lugdunum !
Par V. DEGACHE, le 20 janvier 2021