OMBRE INCA (L')
L'offrande

Léa est une jeune fille d’origine péruvienne, elle vit maintenant avec sa mère adoptive à Lyon. Surdouée, détectée comme souffrant du syndrome d’Asperger, elle est rejetée par ses condisciples.
Depuis quelques mois, Léa fait un rêve, toujours le même. Etrangement, elle n’est pas présente dans son rêve, spectatrice, elle assiste en boucle à la même scène. Deux jeunes gens fuient dans une forêt devant une sorte de puma, ils parlent une langue qu’elle ne comprend pas mais que Léa identifie comme de l’inca, elle ressent une attache, un lien subtil envers cette jeune fille.

Par olivier, le 8 juin 2015

Publicité

Notre avis sur OMBRE INCA (L’) #1 – L’offrande

Le comportement de Léa change, elle se penche de plus en plus sur ses origines, fait des recherches sur le peuple Inca en même temps qu’elle traverse une crise avec sa mère qui ne comprends pas ce subit intérêt.

Victime d’un accident de la circulation, Léa sombre dans le coma et le monde des Incas envahi ses songes. Simple mise en scène de ses lectures ou mystérieux accord avec des acteurs dont l’empire tombera victime des envahisseurs espagnols ?

C’est d’ailleurs à cette période que rêve Léa. Alors que Pizarro, après avoir récupéré une grande partie de la rançon exigée pour la libération d’Atahualpa, vient de tuer le roi inca.
Une colonne de lamas transportant une grande quantité d’or est encore dissimulée sur le Machu Pichu et ne doit pas tomber entre les mains avides des conquistadors. Un jeune messager est chargé par le général Chalcuchimac de prévenir la caravane transportant le reste de la rançon de faire demi-tour vers la cité secrète de Païtiti. Chalcuchimac charge également le jeune homme de prendre au passage ses deux filles et de les mettre à l’abri dans la cité secrète.

La demande du général cache toutefois un projet funeste pour ses filles.

Tout en légèreté et subtilité, Benoit Roels tisse et suggère un lien entre une jeune Inca et une jeune fille contemporaine, l’idée d’une âme ou d’une conscience qui perdure à travers le temps et cherche un réceptacle, un esprit capable de l’accueillir et de finaliser une mission afin qu’elle puisse trouver le repos.
Entre histoire et paranormal, Benoit Roels est un conteur captivant qui, avec ce premier tome, nous apporte une vision romancée mais tout à fait crédible de la fin de cet Empire qui suscita tant de fantasmes.

Avec une écriture nerveuse qui maintient la tension tout au long du scénario et un dessin élégant rehaussé de couleurs lumineuses ce premier volume laisse augurer d’une fort belle série prévue en 3 épisodes.

Par Olivier, le 8 juin 2015

Publicité