OMULA ET REMA
La fin d'un monde

Dans un monde lointain et futuriste, les habitants de Yagea doivent faire face à une surpopulation difficilement tenable, malgré leur maîtrise des technologies. Les parents de la jeune Omula sont chargés de partir à la recherche d’une nouvelle planète où vivre, avec leur fille. Au même moment, sur Terre, la cité antique d’Albalonga connaît des tensions politiques dûes à la succession du roi Procas. Le destin des personnages de ces univers si différents va bientôt être entremêlés…

Par v-degache, le 27 avril 2023

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Notre avis sur OMULA ET REMA #1 – La fin d’un monde

Sur Yagea, planète lointaine à l’architecture futuriste, et sur laquelle la technologie semble très avancée, les ressources se raréfient. La jeune Omula, ses parents, et des « substituts », sortes de clones permettant de prélever des organes en cas de problème, sont missionnés pour trouver une exoplanète viable.
Pendant ce temps-là, sur Terre, dans l’antique Albalonga, un complot se trame pour succéder au roi Procas. Un événement perturbateur à bord du vaisseau spatial va provoquer la rencontre entre les deux mondes, le scénario d’Yves Sente se chargeant en fin de ce premier tome de nous surprendre, nous mettant l’eau à la bouche pour la suite des aventures d’Omula et Rema !

Le chassé-croisé planète lointaine – monde antique fonctionne bien, les luttes au sein du pouvoir dans la cité du Latium prenant peu à peu le pas sur la quête spatiale. Jorge Miguel, dont on a pu déjà apprécier le trait réaliste sur le diptyque Shanghai dream, est autant convaincant dans la partie SF que dans la représentation des palais et des campagnes antiques. Un vrai plaisir graphique pour le lecteur, appuyé par un scénario qui ne tombe pas dans la facilité en dépeignant des relations complexes entre les acteurs du pouvoir de l’ancienne cité !

D’une entrée en matière 100% SF, les enjeux humains deviennent prépondérants au fil des pages… L’imbrication des deux récits est habile, reste désormais pour le duo d’auteurs à conclure en beauté ce diptyque dont cette première motié procure un beau moment de lecture, joliment éclairé et mis en couleur par Delf.

Embarquez à bord du vaisseau spatial avec Omula et ses substituts, même si la destination finale n’est pas forcément celle escomptée !

Par V. DEGACHE, le 27 avril 2023

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