One Two Three Four Ramones

Les seventies sont une période où le rock a besoin d’un nouveau souffle et ce sont ces quatre garçons aux jeans et baskets usés, cuir et cheveux longs qui vont le relancer à coup rock’n roll endiablé et devenir un groupe mythique. 
Bruno Cadène et Xavier Bétaucourt (Quelques jours à vivre) racontent à travers la narration de Douglas Colvin alias Dee Dee Ramone, le périple de ce bassiste et compositeur des Ramones. De Berlin Ouest brisée où sa jeunesse fût brisée par ses parents violents et alcooliques puis son arrivé à New York, à la rencontre des membres du groupe depuis leur formation à leur ultime concert. Le tout, dessiné sous les traits expérimentés d’Éric Cartier (Route 78).

Par Camille Amtouti, le 28 février 2018

Notre avis sur One Two Three Four Ramones

Si vous êtes passionné par les Ramones, alors cet album est fait pour vous!

Bien qu’il y est énormément d’histoires à raconter sur ce groupe monstrueux, cet album souligne le regard de Dee Dee Ramones sur sa vie au travers les époques où l’on découvre très vite sa descente aux enfers à cause de ses problèmes de drogue et d’alcool, ainsi que les embrouilles entre les membres du groupe mais aussi l’ascension et le triomphe de ce quartet, le tout avec des références musicales que vous connaissez sûrement si vous écoutez du Rock’n Roll et du Punk évidemment.

Du bon vieux temps pour certains ou une découverte pour d’autres, dans tous les cas vous découvrirez sûrement des anecdotes et une ambiance propre au mouvement punk américain. Une occasion de faire des recherches sur les groupes qui jouait au feu CBGB à New York ainsi que sur les groupes anglais comme les Sex Pistols ou les Clash sur lesquels le public crachait mais cela avait un tout autre sens en Angleterre.



Le choix des dessins en noir et blanc colle parfaitement avec la nostalgie qui se dégage de l’histoire. On sent également une connaissance du sujet et des recherches autours des lieux comme Berlin où les casernes militaires sont d’ailleurs encore présente ou Londres avec la célèbre Round House, sans compter la multitude de personnage qui figurent autours des protagonistes.
La performance graphique d’Éric Cartier ne laisse donc pas indifférent. 

L’histoire est suivi d’un dossier complet de quelques pages contenant des informations biographiques sur les Ramones ainsi que des sources pour les plus férus de ce groupe pour clôturer l’album, comme des bibliographies, des DVD et les noms des titres phares que je vous conseille vivement d’écouter pendant la lecture de cette BD.



J’ai dévoré cette bande dessinée par les yeux et par les oreilles car à la fin du livre, on trouve les chansons auxquelles les personnages font référence.
C’est donc un must-have pour les fans des Ramones, de plus rien n’empêche d’écouter quelques disques pour lire l’album puis se rendre absolument au musée des Ramones à Berlin.

Par Camille Amtouti, le 28 février 2018

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