Onimbo
Onimbo est un yôkai qui a l’apparence d’un petit garçon. Il est invisible aux yeux des humains, la plupard du temps et n’a qu’un but, avaler les insectes infernaux qui se nichent dans leur hôte humain en se nourrissant de leurs peurs, leurs traumatismes, leurs angoisses, transformant leur quotidien en véritable enfer, en les effrayant avec de terribles hallucinations.
Par fredgri, le 21 janvier 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782364810907
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Notre avis sur Onimbo
Bien qu’il s’inscrive résolument dans la mouvance des mangas d’horreur, le travail d’Hideshi Hino garde un certain charme, assez troublant. A la fois dérangeant, mais décalé. Car si on a vraiment à faire à des récits qui mettent en scène les cauchemars qui hantent les protagonistes, les personnages ressemblent à ceux que l’on trouve dans certains mangas pour enfants, avec un petit côté naïf qui contraste avec ce qui est montré. Malgré tout, dès les premières pages, on comprend très bien ou l’on met les pieds.
Cette fois, l’artiste plonge au cœur des traumas qui viennent alimenter une sorte de vers démoniaque qui prend possession des humains qui gardent en eux un passé qui les hante. Et si la seule solution que trouve Onimbo est d’extraire ces démons pour les dévorer ensuite, on se rend bien compte qu’à la base, ils ne s’en prennent pas n’importe qui non plus. Il faut une matière à partir de laquelle ils peuvent « travailler ».
Tous les récits présentés dans ce volume se construisent plus ou moins sur la même trame. Onimbo découvre un humain infesté, il observe les hallucinations qui se viennent progressivement déformer le regard de la victime et à un moment donné il glisse dans le corps de celle-ci pour découvrir les souvenirs dont se nourrit le démon. Puis il attend que le vers grandisse suffisamment pour ensuite l’extraire et l’avaler, libérant ainsi l’humain de ses cauchemars. Plus on avance, plus on voit qu’Onimbo n’est pas le seul Yokaï qui recherche ces vers, il y a aussi une certaine Himebo qui a l’apparence d’une petite fille, ou encore le mystérieux MamuShinbo, dit l’enfant vipère. Plus l’album avance, plus les dangers augmentent et à un moment donné Onimbo doit rallier ses deux camarades pour affronter ses adversaires.
C’est assez habilement mené, même si l’on connait déjà la résolution de pratiquement toutes les histoires, mais ça fonctionne très bien.
Graphiquement, c’est à la fois très sympathique, tout en gardant l’étrangeté de certaines scènes plutôt démonstratives.
Pour les fans du genre.
Par FredGri, le 21 janvier 2024