ONMYOJI, CELUI QUI PARLE AUX DEMONS
Le serpent bondissant
Depuis tout petit, et c’est ce qui lui a valu d’être choisi comme disciple par un grand maître de l’ésotérisme, Seimei a le don de pouvoir voir les esprits. Un don qui le conduit maintenant qu’il est adulte à être consulté pour les histoires les plus invraisemblables…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756004013
Notre avis sur ONMYOJI, CELUI QUI PARLE AUX DEMONS #1 – Le serpent bondissant
Voilà un premier tome qui est publié en France sans doute un peu tard étant donné que le thème qui y est abordé est déjà traité dans d’autres séries, notamment dans Le cortège des cent démons de la collection Doki-Doki (Bamboo).
Voilà aussi une bande dessinée qui montre que la conjugaison de talents fussent-ils les meilleurs n’est pas la garantie d’un résultat qui fera l’unanimité. La dessinatrice Okano Reiko dessine bien (et j’oserais dire mieux que de nombreux mangakas) même si son trait discontinu peut gêner et si ses personnages se ressemblent beaucoup et elle réalise cette bande dessinée à partir d’une œuvre de Baku Yumemakura, le scénariste qui a travaillé avec Jirô Taniguchi sur le majestueux Sommet des Dieux. Pas des demi-auteurs, donc ! Mais…
Mais il en ressort que Onmyoji, malgré toute la documentation ajoutée par l’éditeur en fin d’ouvrage pour finir de lui donner une dimension culturelle forte ne suffit pas à faire accrocher le lecteur à ces trois premiers épisodes un peu brouillons et pas follement intéressants. Est-ce seulement le fait que l’histoire se passe dans un Japon ancien qui rend plus fade Onmyoji que Le cortège des cent démons qui se passe de nos jours (et donc dans lequel on a plus de repères) ? Pas si simple de répondre. Le mieux est encore de vous plonger dans cette lecture pour vous faire votre propre avis. Disons que ce n’est pas parce qu’on a aimé quelque chose dans la même veine qu’on tombera forcément sous le charme de ce nouveau titre. A confirmer, cependant. On peut se tromper.
Par Sylvestre, le 30 juin 2007
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