OPERA DE PEKIN (L')
L'opéra de Pékin
Tatsuaki a finalement intégré le Kahan de Maître Mei : il s’entraîne tous les jours avec les autres, en dépit des brimades de Shiiron. Il commence à bien maîtriser le chinois, même si la mémorisation des répliques lui pose encore problème. Un jour d’entraînement, Yuan vient rendre visite au professeur Chen afin de lui demander de bien vouloir organiser une représentation pour un de ses amis. Pour tous les membres du Kahan se sera peut-être l’occasion de trouver un patron.
En dépit de ses efforts, les recherches de Yuan concernant le grand-père de Tatsuaki se sont montrées infructueuses pour le moment. Bien qu’il soit déçu, une nouvelle vient éclairer la journée de Tatsuaki : Maître Mei, son idôle, donne une représentation près du Kahan. Lui et ses amis décident donc de faire le mur pour se rendre au théâtre. Ils ne se rendent cependant pas compte qu’ils sont épiés par Shiiron et ses sbires. Contre toute attente, ce dernier décide de ne rien faire contre eux et les suit. Le spectacle éblouit littéralement les jeunes apprentis acteurs mais Tatsuaki a le pressentiment que Maître Mei les a vus. Si tel était le cas, ils pourraient être sévèrement punis et interdits de prendre part au spectacle demandé par Yuan.
Par KOMORI, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2351000595
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Notre avis sur OPERA DE PEKIN (L’) #2 – L’opéra de Pékin
La couverture dénote une réelle recherche du détail, de la finition et la sensation de vieillissement de la mise en couleurs entraîne instantanément le lecteur dans une autre époque.
Le sujet est toujours aussi intéressant : la Chine du début du siècle, le Kyougeki. On sent, à travers le récit et le dessin, le souci de précision, d’exactitude de l’auteur. Ce tome est d’ailleurs plus sombre que le premier : il laisse entrevoir les conflits politiques, le racisme, les mœurs de l’époque (punitions corporelles, trafic d’opium, misogynie, tourisme sexuel …). Pour autant, les propos ne sont jamais crus, violents. Les choses sont dites, parfois de manière pudique, mais ne sont jamais jetées au visage du lecteur. Ce volume dévoile aussi les secrets de certains personnages clés (Honran, Yuan).
Le dessin aussi est orienté vers la mise en valeur du récit : il cherche à centrer l’attention sur les personnages ou sur leurs propos. Il n’y a que peu de fonds (ils sont même quasiment absents) mais ils servent exactement les mouvements ou l’ambiance recherchés. On notera un souci tout particulier de précision pour les costumes de scène.
Bref, une série qui mérite que l’on s’y attarde.
Par KOMORI, le 10 septembre 2006
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