Opus 69

L’éditeur :
"4 récits courts (entre 4 et 22 pages), sans parole, teintés d’érotisme… D’étranges voyages oniriques et sensuels, parfois drôles, parfois cruels, à travers le corps et les désirs des femmes (public adulte). Deuxième ouvrage de la collection Morceau, dont le principe novateur est de publier ensemble une bande dessinée et une œuvre musicale, toutes deux entièrement originales et créées conjointement, en s’inspirant l’une de l’autre. Baladi toujours au dessin, avec cette fois Brice Catherin, un jeune violoncelliste, concertiste et compositeur, diplômé notamment du conservatoire de Genève. Vendu avec un CD (4 morceaux totalisant 45 mn de musique)."

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Opus 69

Le temps passe, vraiment, et nos affinités évoluent, il y aurait eu un moment où j’aurais complètement craqué pour cette performance tant graphique que musicale, car c’est extrêmement intéressant et très déstabilisant, mais cela s’adresse à un public très particulier, amateur de dissonances, qui aime les travaux de John Zorn, par exemple, ces explorations du son, des ambiances, ces recherches de l’osmose entre représentation, récit, ambiance musicale… Et le travail de ces deux artistes est en tout point remarquable, tant sur l’acte de lecture que sur celui de l’écoute d’une oeuvre.

Seulement voilà, je n’ai pas été assez réceptif, peut-être suis-je fatigué, peut-être ne suis-je simplement pas fan, il s’avère que je suis passé à côté d’une grande partie du propos, me contentant souvent de me laisser engloutir dans la beauté des planches de Baladi (quel style, mon dieu !) sans en chercher un quelconque sens en fin de compte. Ce qui m’a donné la vision d’un album hermétique. Je devrais certainement me dire qu’il n’y a rien à comprendre dans ces pages, si ce n’est ce qu’elles représentent tout simplement, des histoires de femmes qui désirent, qui jouissent ou qui se laissent entraîner dans une avalanche de sens, ces femmes ne sont pas forcément belles ni même désirables, mais d’elles émane une telle sensualité troublante…

Un album qui interpelle, mais qui est très exigent…

A ne pas mettre en toutes les mains !

Par FredGri, le 2 décembre 2007

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