OR DES FOUS (L')
Vaincre ou mourir
Au sortir d’une taverne ou Il a passé la nuit en galante compagnie, Francisco Pizarro est victime d’une embuscade. Une demi-douzaine de spadassins bien déterminés à le faire passer de vie à trépas tente de l’occire. Un seul d’entre eux survit, capturé, il dénonce sous la torture le nom de son commanditaire : Diego De Almagro.
L’ex associé de Pizzaro s’est finalement retourné contre lui, entre les deux hommes la folie de l’or a fait son œuvre.
Par olivier, le 25 septembre 2016
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782302053595
Publicité
Notre avis sur OR DES FOUS (L’) #3 – Vaincre ou mourir
Loin de l’Espagne, les nobles ont recréé une société à l’image de celle qu’ils ont laissée, de grandes haciendas, l’église toute puissante et la justice au service du plus fort.
La soif de l’or et le mirage de l’Eldorado ont fait place à une source de richesse bien plus concrète, l’argent dont le sol du Pérou regorge. Après avoir éliminé son rival le plus dangereux, Francisco va organiser l’extraction de l’argent, enrôlant de force les natifs, véritables esclaves trimant et mourants dans les mines.
Francisco Pizarro met le pays à sac et si, sporadiquement quelques incas se rebellent encore, son destin se trace dans l’ombre de la mort d’Almagro.
Un troisième tome qui clôt ce récit historique où l’homme prend toute sa place, avec des passions exacerbées par des promesses de richesse et de pouvoir incommensurables. La lutte pour l’or, l’argent, la gloire dans un environnement hostile avec une nature étouffante et mortelle finit par détruire tout sens moral et oblitère la raison, l’or rend fou.
Peut-on encore parler de tragique et fulgurante destinée pour ces hommes, ces conquistadors qui ont œuvré pour la gloire et la richesse de l’Espagne mais aussi pour la leur et ont eu une fin très vulgaire au regard de leur vie.
Jean François Di Giorgio s’est attaché à rendre ces personnages crédibles, romançant avec un respect de la fidélité historique une aventure humaine et politique tragique à tous points de vue.
Porté par le dessin très expressif de Giancarlo Olivares, on se replonge dans l’aventure qui nous éloigne de la jungle mortelle pour mieux nous entrainer dans un contexte plus policé mais tout aussi redoutable.
Par Olivier, le 25 septembre 2016
Dans la même série
OR DES FOUS (L')
Publicité